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 Metal Gear Solid 01 - Action/aventure - PS1 [18]

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AuteurMessage
MR Fishy Fi$h
Sergeant-Major
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MR Fishy Fi$h


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Metal Gear Solid 01 - Action/aventure - PS1 [18] Empty
MessageSujet: Metal Gear Solid 01 - Action/aventure - PS1 [18]   Metal Gear Solid 01 - Action/aventure - PS1 [18] Icon_minitimeSam 18 Jan - 0:16

Metal Gear Solid 01 - Action/aventure - PS1 [18] MetalGearSolid_PS_Jaquette

Metal Gear Solid 01
"Les Enfants Terribles"

Sortie : Février 1999
Développeur : Konami
Editeur: Konami


Réalisation
 : 17/20


Même si l'action se déroule essentiellement dans un seul lieu, les environnements restent variés et le résultat final est vraiment immersif. Le design des protagonistes est assez poussé, les effets spéciaux d'extrêmement bonne facture, notamment le rendu de l'eau ainsi que les jeux d'ombres et de lumières qui sont particulièrement soignés. Les réalisateurs ont même poussé le vice à représenter les traces de pas de Snake ainsi que la vapeur d'eau qui s'échappe de la bouche des ennemis. En outre, on voit que Hideo Kojima a apporté un soin tout particulier aux nombreuses cinématiques qui agrémentent le jeu et qui fourmillent en détails. Plans soignés, animation fluide, on a véritablement l'impression d'être dans un blockbuster holywoodien. L'attente interminable en vaut la peine. En cette fin d'année 1998, rares sont finalement les jeux de la PS1 qui peuvent prétendre à lutter contre l'ovni Metal Gear Solid.

Mais tout n'est pas parfait... Inutile de revenir sur le doublage français des protagonistes qui, comme cela a déjà été dit maintes fois, est totalement risible et démontre une fois de plus la totale inaptitude des doubleurs francophones à rendre crédible leur travail. Quand on voit le travail effectué par les japonais ou même tout simplement les anglophones, il y a de quoi rester pantois tant on frôle la série Z. Que ce soit la rencontre entre Meryl et Snake ou le monologue de Psycho Mantis, les dialogues sont à la limite du pitoyable.

Le seul point positif, c'est que les développeurs ont fait l'effort de localiser le soft en francophonie. En effet, sur la première Playstation du nom, il faut bien admettre que rares sont les jeux à bénéficier d'un doublage francophone et finalement, même si le résultat est loin d'être à la hauteur des espérances (ce qui est peu dire), il faut quand même applaudir la démarche. Heureusement, le tout est sauvé par l'ambiance sonore – exceptionnelle – du soft qui nous plonge directement dans une atmosphère stressante. Les moindres bruits ont une influence sur le gameplay de sorte que la cultissimme musique « intruder » peut résonner à tout moment. Les dialogues sont soulignés par des compositions musicales à la hauteur des ambitions du soft et hormis le travail de doublage, l'ensemble ne déçoit que rarement.

Système de jeu : 19/20

Metal Gear Solid est une petite révolution dans le monde du jeu vidéo en ce sens que c'est un peu le premier jeu à mettre l’infiltration au cœur d’un opus vidéoludique. Et le moins qu’on puisse dire c’est que le tout a fait l’objet d’un soin particulier. Rien n'est laissé au hasard et les nombreuses armes et accessoires dont Snake a à sa disposition permettent de nombreuses possibilités. Ainsi, pour aborder un passage particulier, diverses approches sont possibles : on use de la discrétion, on rentre dans le tas ou encore on utilise des moyens de diversion en tout genre… Tout est fait pour laisser le choix au joueur. Et même si tout n'est pas au rendez-vous, l’IA est suffisamment costaude pour obliger le joueur à prendre le jeu au sérieux : les gardes adaptent leur comportement en fonction des bruits qu’ils entendent, des traces de pas qui relèvent et il faut être sans cesse sur ses gardes. Le challenge, même s’il est loin d’être insurmontable (les tours de garde restent quand même assez répétitifs), est appréciable et surtout novateur pour l’époque.

Et comment parler de Metal Gear sans aborder les combats de boss ? Chacun d'eux est unique, au character-design exceptionnel, et oblige le joueur à utiliser toutes les facettes du gameplay à son avantage. L'affrontement contre Psycho Mantis constitue le point d'orgue de ce système de jeu. Bon nombre de joueurs ont encore en mémoire ce combat culte, considéré par la rédaction comme un des meilleurs combats de boss de tous les temps. Coutumier du fait de briser le quatrième mur et de distiller ci et là des easter-eggs, Kojima s'en donne ici à cœur joie dans ces quelques minutes d'antologie : Mantis cerne la personnalité du joueur à partir des données de sa carte mémoire, il éteint le téléviseur, fait bouger la manette par la pensée. Et, cerise sur le gâteau, le gaillard est impossible à vaincre si on ne prend pas la peine de changer de port sa manette. Alors, oui, à réfléchir, ce n'est peut-être pas l'idée du siècle mais honnêtement, y avoir pensé relève presque du génie.

Durée de vie : 14/20

Il ne s’agit pas vraiment du point fort du jeu qui se boucle en une dizaine d’heure. Mais la rejouabilité est considérable, notamment par le biais des deux fins différentes qui permettent de recommencer la partie, cette fois doté d’un bonus (camouflage optique ou munitions illimités) qui change évidemment l’expérience de jeu. L’histoire est bien ficelé, pleine de rebondissements (comme on aura l’occasion de l’évoquer dans le paragraphe suivant) et, en fin de compte, elle se suffit à elle-même. Nul besoin, à notre sens, de rajouter des missions annexes ou d’autres passages dans un soft où tout est dit (et où les dialogues sont déjà plus que légion). Cela ne ferait au final qu’amoindrir l’intensité de l’histoire et par conséquent biaiser l’expérience de jeu vécue.

Scénario :
18/20


Le plot est classique et peut, de prime abord, prêter à sourire : un groupe de terroristes a pris le contrôle d’une base nucléaire (Shadow Moses) et menace d’effectuer un tir atomique si le gouvernement américain ne répond pas à leurs exigences, un homme est envoyé pour infiltrer les lieux et tenter de mettre fin à la menace. Simpliste ? Détrompez-vous. Ici Hideo Kojima va bien plus loin que ça. En fait, toutes les vérités que l'on tient pour acquises au début de ce périple périlleux vont rapidement disparaître au fur et à mesure de la narration. Quelles sont les réelles motivations des terroristes ? Qui tire réellement les ficelles de cette mission ? Quel est l'implication des commanditaires de Solid Snake, notre héros ? Qui est réellement qui ? Nombreuses sont les interrogations auxquelles notre soldat ne peut répondre. Petit à petit, on en vient à penser qu’il n’est finalement qu’un petit pion dans un échiquier mondial duquel il n’a pas (du moins pas encore) connaissance des enjeux.

Comme déjà dit précédemment, l’approche de la narration se veut très cinématographique et cela n'en rend le résultat final que plus éblouissant. Tant les plans que les fondus entre les enchaînements événementiels ont été choisis minutieusement pour faire forte impression sur le joueur qui se retrouve face à un script très bien écrit et sans temps mort.

Coups de théâtre, rebondissements, agents doubles et consorts : tout est ici rassemblé pour rester en haleine jusqu’à la fin de cette aventure qui se veut terriblement prenante. Et avec des scènes dignes des plus grands films : le traquenard de Sniper Wolf sur Meryl ou bien encore le monologue de la première, blessée mortellement sur le champ de bataille, sont deux exemples frappants (et presque impérissables dans l’esprit d’un gamer) de ce soin tout particulier apporté à la mise en scène. C’est un peu le premier opus de l’époque qui met autant l’accent sur ce côté « cinéma » et l’histoire n’en apparaît que plus émouvante. Mais ce n’est pas tout, car en plus d’une narration parfaitement maîtrisée, les développeurs nous offrent des personnages au character design plus que marquant : notamment, Sniper Wolf, Psycho Mantis ou encore Solid Snake. Tous sont uniques et dégagent un charisme évident.

Note Générale :
18/20


La sortie de Metal Gear Solid sur PS1 est sans conteste un événement à marquer d’une pierre blanche. Tout d’abord parce qu’il s’agit du premier jeu dit « d’infiltration » sur console. Ensuite, parce que sous couvert d’un plot scénaristique classique, Hideo Kojima nous livre un jeu bien plus profond qu’il n’y paraît. Et ce n’est pas vraiment du scénario, pourtant bien écrit et terriblement prenant, qu’on parle. Non, c'est autre chose. Une sorte de charisme, de classe qui rend les personnages et les événements presque inoubliables. Les scènes fortes ne manquent pas et elles ne laissent jamais le spectateur indifférent. La narration est sans cesse boostée et ne souffre d’aucun ventre mou. En fait, Metal Gear Solid est plus qu’un simple jeu d’infiltration ou d’action. Il est également une réflexion sur notre société. Par le biais de thèmes variés comme le nucléaire, la guerre ou les manipulations génétiques, le touche-à-tout Hideo Kojima soulève de nombreuses questions qui laissent à réfléchir. Le tout au sein d'un univers qui a tous les atouts pour accéder au grade supérieur : la mythologie.

Jaquette : 16/20

Un artwork avec le portait de Snake. Pas mal mais sans plus.
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Metal Gear Solid 01 - Action/aventure - PS1 [18]
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