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 Final Fantasy 10 - RPG - PS2 [15]

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MR Fishy Fi$h
Sergeant-Major
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MR Fishy Fi$h


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Final Fantasy 10 - RPG - PS2 [15] Empty
MessageSujet: Final Fantasy 10 - RPG - PS2 [15]   Final Fantasy 10 - RPG - PS2 [15] Icon_minitimeDim 11 Déc - 19:27

Final Fantasy 10 - RPG - PS2 [15] Final_fantasy_x_frontcover_large_SsWpfyORleVPFOV

Final Fantasy X
"To Zanarkand..."

Sortie: Mai 2002
Développeur: Squaresoft
Editeur: Sony


Réalisation: 18/20


FFX est le premier FF entièrement réalisé en 3D et pour cet événement, les graphistes de Squaresoft ont entendu offrir aux joueurs une véritable féerie aux yeux et on peut dire que le défi est rempli haut la main. Les décors sont beaux, variés et fantastiques ; ils sont peuplés de personnages magnifiquement mis en scène. Les cinématiques, quant à elles, sont enchanteresses et pour ne rien gâcher au plaisir, elles sont assez nombreuses. En effet, dans cet épisode, l’évolution commencée à partir du huitième épisode (évolution mettant plus l’accent sur la mise en scène et sur l’aspect hollywoodien) atteint finalement son zénith. A chaque nouvelle cinématique, on a l’impression de suivre un véritable film et cela ne fait que renforcer l’immersion sur les terres du monde de Spira.

Malheureusement, si le monde est enchanteur, il se révèle la plupart du temps assez linéaire. Dans cet opus, on ne peut plus progresser librement sur la carte et les différents environnements sont tous reliés les uns ou autres. Ils ne deviennent qu'accessibles librement que vers la fin du jeu grâce au vaisseau Al Bhede. Et malheureusement, sans possibilité de s'y rendre par une "world map". Ce qui chamboule un peu la série. Nonobstant ce qu’on en dit, et s’il est vrai que comparé aux épisodes précédents, on y perd un peu au niveau de la liberté de jeu, il faut quand même garder à l’esprit que le joueur, bien que lié par le cheminement des événements et l'étroitesse de certains "couloirs", reste plus ou moins libre de ses mouvements.

Le thème musical est lui vraiment superbe. Sans pour autant surclasser ses aînés en terme de qualité, il enchaîne entre musiques épiques, mystérieuses et sentimentales pour un résultat à la hauteur de la saga. De plus, on se retrouve, et c’est aussi une grande première pour Final Fantasy, avec des doublages vocaux. Ceux-ci, en plus d’être assurés magistralement, renforcent indubitablement l'immersion dans le jeu. Ce dernier en devient d'ailleurs terriblement prenant. Repassez la chanson « to zanarkand » pour voir ce que je veux dire par là...

Système de jeu: 15/20

Chaque épisode de Final Fantasy se doit de proposer un gameplay différent de tout ceux qui l’ont précédés, et bien sûr, ce dixième épisode ne déroge pas à la règle. Restant dans un système de jeu classique et finalement assez proche des premiers épisodes de la série, il évite de la sorte un désaxage avec les opus antérieurs comme l’avait fait, à son échelle, Final Fantasy VIII en voulant se démarquer de ses prédécesseurs. Il ne met pas non plus le pied dans l’engrenage stérile de la course-poursuite à l’innovation. Et c’est tant mieux, on reste dans le système plus ou moins traditionnel de la série, avec ses Invocations et ses Magies mais on décèle, ci et là, quelques innovations fort sympathiques.

Le système de la relève concède ainsi la possibilité de faire intervenir les personnages plus faibles en combat pour les faire progresser sans trop les exposer, permettant de conserver un équilibre entre les niveaux des membres de l’équipe. Le nouveau système d'invocations et d'Overdrives est lui aussi une réussite même si on peut avancer les légers reproches que les premières ne dépendant que d'un seul personnage (rappelant fugitivement le système de Final Fantasy IV où seule Rydia était capable d’invoquer) et que les deuxièmes soient, somme toute, en petit nombre. Quant aux déplacements sur la map, comme on l’a déjà évoqué dans le titre qui précède, ils sont malheureusement un chouïa trop linéaires et offrent des interactions quelque peu restreintes. En ce qui concerne le système d’évolution des personnages, personnifié par l’écran des Sphériers, il a le mérite, à défaut de satisfaire tous les amateurs du genre, de proposer quelque chose de nouveau. Mais une fois de plus, on regrettera la non-spécificité des attaques et des magies qui peuvent, par le biais de ce système, être apprise par tous. Ce qui d’autant dommage que les protagonistes de cette aventure sont très différents les uns des autres.

Pour ce qui est du système de combat à proprement parler, il permet des affrontements souvent épiques contre des boss qui ont chacun leurs propres faiblesses, ce qui permet de saupoudrer fortement le jeu de stratégie, a fortiori avec un système de tour par tour classique mais efficace. Toutefois, et c’est une autre évolution de la série et une autre atteinte aux principes sacro-saints de Final Fantasy, la jauge ATB n’est plus présent et le combat au tour par tour redevient classique, comme, par exemple, dans Dragon Quest. Et à ce niveau, il est clair qu'on perd un peu au niveau du dynamisme.

Mais pour en regagner presque autant sur le plan de la stratégie puisqu’on a véritablement le temps de préparer de véritables tactiques pour mettre à bas les adversaire rencontrés, les informations présentes à l’écran de combat dans le coin supérieur droit permettant de savoir qui attaque en premier et ainsi de suite. Ce qui permet de plus mûres réflexions. Le seul problème de ce système de combat, ce n’est pas qu’il est moins efficient, c’est tout simplement qu’il rompt avec les traditions de la série, ce dont les fanatiques de l’œuvre lui reprocheront sans doute.

Durée de vie: 15/20

L'aventure est longue, mais pas plus que dans les précédents volets si l'on prend en compte uniquement les phases de jeu actives car cet épisode X regorge outrageusement de cut-scènes et cinématiques en tout genre. Pour faire simple, la trame sensu stricto doit se situer aux alentours des trente, quarante heures de jeu. Elle a le mérite d’être excellemment bien rodée et d’emmener le joueur sur les terres de Spira sans provoquer de quelconque lassitude, ce qui est un bon point.

Mention toute particulière pour les quêtes annexes et prioritairement pour le grandiose Blitzball. Mélange entre le water-polo et le football, également basé sur des statistiques et des mathématiques, il est, sans exagération aucune, le meilleur « option game » de toute la série Final Fantasy. Difficile de décrire pareille merveille d’une autre manière que de conseiller le lecteur à s’y essayer ; vite attractif, jouissif, d’une complexité parfois ignorée et sujet à une évolution fort captivante, il est clairement LE mini-jeu du soft, loin devant tous les autres.

Car il faut bien l’admettre mais, à part le terrible blitzball, on approche parfois dans cet opus le summum de l’absurdité dans les quêtes annexes ou les boss accessoires quitte à bien souvent les faire tourner en dérision. De la sorte, comment ne pas éprouver de l’ennui face à un boss comme Der Richter, aux 10 millions de HP et volontairement rendu intouchable, boss qui ne peut d’ailleurs être affronté que si on a vaincu toutes les chimères purgatrices, d’autres boss annexes aux HP dantesques. Il en va pareillement pour d’autres quêtes annexes rendues à la limite, non de l’insurmontable, mais tout simplement de l’inutilité. On citera, à titre d’exemple, le village des Pampas où il faut jouer à des « un, deux, trois, Soleil » interminables avec une douzaine de pampas afin de débloquer une demi-arme légendaire, la course de Chocobos où le résultat de celle-ci, sur le dos d’un Chocobo rendu difficilement maniable pour l’occasion, doit être de 0 minute et de 0 seconde ou encore un autre challenge permettant de débloquer lui aussi une demi-arme légendaire et qui consiste à éviter 200 éclairs d'affilé en appuyant au bon moment sur le bouton X.

Scénario: 15/20

Une bonne idée de base, un synopsis post-apocalyptique, où les machines sont désormais bannies et un monstre du nom de Sin ravage les terres de Spira, qui va accompagner agréablement le périple initiatique d’une jeune invocatrice et de ses compagnons. Ce qui nous offre un scénario très poétique, ponctué d'héroïsme et de tragédie mais également de nombreuses interrogations, que l’on va d’ailleurs tenter de résoudre tout au cours de la narration. Et même si on n’évite pas, à certains moments, des passages fort niais ou d’autres où on sent que les scénaristes ont un peu utilisé des raccourcis littéraires, le tout n’est pas encore trop flagrant comme dans Final Fantasy VIII.

L’histoire fait d’ailleurs intervenir des personnages vraiment charismatiques qui ont chacun leur histoire et leur caractère. Une importance toute particulière est mise sur la ravissante Yuna (rappelant parfois la Linoa de l'épisode VIII) et de son épopée. Le character design est renforcé par le couple qu’elle compose avec Tidus, l’autre héros de l’histoire, seul survivant de l’attaque de Sin sur Zanarkand mille ans plus tôt. A ce stade-ci, difficile de ne pas faire le parallèle avec le couple Squall-Linoa. Et s'il est clair que l’histoire de ce dernier est intrinsèquement et émotionnellement plus forte, le couple Tidus-Yuna n’a strictement rien à lui envier tant il apporte lui aussi de l’émotion au joueur. De plus, deux qualités que le tandem mythique du huitième épisode ne possède pas permet au scénario de l’épisode X ne briller d’une autre façon, ne pouvant peut-être pas l’emporter sur la profondeur de l’émotion. Premièrement, c’est que la paire des héros du dixième épisode tire moins sur la corde larmoyante et évite plus le côté fleur bleue. Deuxièmement, c’est que le couple Tidus-Yuna n’est pas le seul à porter le script à bout de bras. Tous les protagonistes, même s’ils ne sont pas des plus charismatiques (particulièrement Kimahri) sont tous soutenus par un background travaillé.

On retrouve ainsi, pour le reste des compagnons non évoqués, la malicieuse Rikku (qui ajoute un peu de piquant à l'aventure) ou encore le très charismatique Auron. Rien d'éblouissant à proprement parler mais suffisamment enchanteur pour ne pas y décrocher, même après de nombreuses heures à y jouer. De plus, la narration reste concentrée et ne disperse pas de trop, ce qui a pour conséquence de donner une succession d'événements bien ficelée. On notera toutefois des révélations troublantes, surtout vers la fin de l'opus, et des conclusions en dehors des sentiers battus, et, en règle générale, de bonne qualité.

Note Générale: 15/20

Un dixième volet particulièrement novateur et réussi, qui parvient, malgré un parcours quelque peu linéaire, à faire office de presque incontournable. L'histoire n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît et on y trouve une belle fresque enchanteresse. De plus, les amateurs de combat en tour par tour pur seront ravis car le gameplay oblige en quelque sorte le joueur à utiliser la stratégie et à la rendre indispensable. Et même si on note quelques accrocs aux principes sacro-saints (le principe de l'ATB ou du open world par exemple) qui existaient jusque là, nul doute qu'ils sont justifiables tant le rendu final est convaincant.

En y réfléchissant bien, Squaresoft nous propose là un opus classieux... peut-être pas épique mais à tout le moins réussi. Les graphismes sont superbes, l’approche plus cinématographique est parfaitement intégré et donne encore plus de relief aux émotions des personnages. La bande-son n’a rien à envier aux épisodes précédents et les doublages (support DVD oblige) apportent évidemment une autre dimension. Côté système de combat, même si comme on l’a déjà dit, on perd quelques mécanismes inhérents à la série, on a quand même un gameplay qui tient la route et qui est vite addictif si on est toutefois pas allergique au tour par tour classique, ce qui est très rare quand on est vraiment amateur de jeu de rôle. L’histoire est bien foutue, pas trop complexe mais pas trop simple non plus et les protagonistes sont, même si certains le sont moins que d’autres, fort sympathiques.

En conclusion, et même s'il n'est pas le meilleur titre de la franchise, il nous semble impossible de rester insensible à l'aura dégagée par le dernier rejeton de la série Final Fantasy, et de ne pas être séduit devant l'efficacité de son gameplay et la qualité de l'aventure proposée. Une belle transposition de la série sur la nouvelle console de Sony.

Jaquette: 16/20

Toujours un artwork pour illustrer un Final, celui-ci est joli. Sans plus.
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Final Fantasy 10 - RPG - PS2 [15]
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