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 Final Fantasy 04 - RPG - SNES [14]

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MR Fishy Fi$h
Sergeant-Major
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MR Fishy Fi$h


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Final Fantasy 04 - RPG - SNES [14] Empty
MessageSujet: Final Fantasy 04 - RPG - SNES [14]   Final Fantasy 04 - RPG - SNES [14] Icon_minitimeSam 10 Déc - 11:59

Final Fantasy 04 - RPG - SNES [14] Ffivds0f

Final Fantasy IV
"De la Terre à la Lune"

Sortie: Novembre 1991 (usa)
Développeur: Squaresoft
Editeur: Squaresoft


Réalisation : 13/20


Inutile de se mentir à soi-même, si les remakes de l’opus, effectués il y a peu, à la fois sur PSP et DS ont bénéficié d’une réalisation graphique soigné, c’est loin d’être le cas du jeu original. Sprites grossiers, animation saccadée, couleurs un peu criardes, on sent que le soft, le premier de la saga à sortir sur la Super Nintendo, est loin d’exploiter les capacités de la console qui l’héberge. Il suffira, pour souligner ce constat, de comparer la qualité graphique ici présente à celle des épisodes suivants, le V et le VI, pour voir la différence flagrante de réalisation.

Pour la bande-son, pas de véritable problème là-dessus, elle est de qualité presque irréprochable. Le thème principal, à savoir le « overworld theme » (ainsi que tous ses remixes, dont notamment celui dans le monde souterrain), est clairement intouchable de part sa beauté. Dans le même ordre d’idée, on retrouve les puissants, voire oppressants, thèmes de Kain et de Golbez (où l’orgue s’inscrit magistralement) mais aussi des musiques plus sentimentales. Le « theme of love » l’illustre parfaitement. Ainsi que le « rydia theme » qui est fort mélancolique. Ajoutons aussi dans le rang des réussites, le mystérieux « theme of suspicion », le mystique « theme of sorrow »  ou encore le magique « the lunarians ».

Système de jeu : 17/20

L’innovation majeure dans cet opus, c’est que pour la première fois, le système d’Active Time Battle est utilisé. Bien évidemment, cela supprime les temps morts dans les batailles et les rend beaucoup plus rapides, beaucoup plus épiques, surtout que contrairement aux trois épisodes précédents, on se retrouve avec cinq personnages à l’écran de bataille à contrôler. Heureusement, le système de combat est extrêmement bien pensé pour rendre ces batailles accessibles à tous les joueurs malgré l’aspect en temps réel et les combattants peuvent lancer ainsi très facilement des magies sur tout le groupe, évitant ainsi une monstrueuse perte de temps.

Autre point notable dans le système de combat, c’est que les personnages sont spécifiques et ont des capacités qui leur sont propres. Contrairement à Final Fantasy III, les protagonistes ne peuvent pas changer de classe quand ils le désirent ; ils ont des magies et des compétences propres à leur personnalité et cela renforce le côté stratégique des affrontements où finalement chaque combattant a son importance et doit être utilisé judicieusement.

Durée de vie : 16/20

Le soft se termine en moins d’une trentaine d’heures, ce qui est une très bonne durée de vie pour un jeu de rôle de cette catégorie. En plus, le jeu dispose d’une difficulté bien calibrée, ni trop simple, ni trop difficile. Les boss fournissent, eux, des challenges intéressants – on citera les cas d’exemples de Golbez et de ses protections ou encore du docteur Lugae et de son paradoxe – et le joueur, même s’il a plusieurs dizaines de niveaux en plus doit souvent aborder une stratégie différente pour y faire face, ce qui rajoute évidemment du challenge. Les quêtes annexes – souvent portant sur des Eons secrets ou des armes légendaires – sont, en règle générale, toutes intéressantes et elles sont en nombre relativement restreint pour ne pas provoquer l’ennui du joueur.

Scénario : 14/20

Même si ce Final Fantasy est véritablement le premier à proposer une histoire digne de ce nom, il faut quand même garder à l’esprit qu’elle n’a rien d’extraordinaire. Si on se plaignait des épisodes précédents qui ne proposaient que des quêtes de recherche de cristaux magiques, il ne faut pas oublier que le synopsis de ce quatrième épisode est presque identique. Et que finalement, ce qui change, c’est que la narration est plus rythmée, plus nourrie en rebondissements – en témoigne l’attaque par le Léviathan du navire de Cécil – et qu’elle va au-delà de cette dichotomie entre le bien et le mal, ce qu’on voit notamment au travers de personnages comme Kain ou encore Golbez.

Parce que là où ce Final tranche avec ses prédécesseurs, en plus de son univers médiéval traditionnel où la mort est partout et les tueries s’enchaînent, c’est bien dans la conception de ses personnages qui apparaissent beaucoup plus travaillés. Ce qui fait que, inévitablement, on s’y attache beaucoup plus. Le personnage principal, celui de Cécil, apparaît torturé et se met progressivement à douter du bien-fondé des actions de son monarque et de lui-même, ce qui va précipiter les événements et mener à sa reconversion. Cela apparaît extrêmement chevaleresque. Tout comme l’est le fameux triangle amoureux composé de lui-même, de Rosa et de Kain, son compagnon d’armes ; force est de constater que l’atmosphère est parfaitement retranscrite et qu’on a vraiment l’impression de se trouver dans un conte médiéval, ce qui semble être l’effet recherché.

Malheureusement, et c’est ce qui découle peut-être de cet aspect conte voire légende, c’est que les événements s’enchaînent parfois trop vite pour garder un tant soi peu de la crédibilité. C’est notamment le cas des nombreux sacrifices qui sont présents dans cette épopée, sacrifices qui finalement ne provoquent que peu d’émotion dans le chef du joueur. Notamment (et outre le fait qu’ils sont en nombre beaucoup trop important et que certains sont souvent de faux sacrifices où en fin de compte, les personnages reviennent à la vie on-ne-sait-trop-comment) parce que la narration ne s’attarde pas sur les événements, ne prend pas le temps de se poser pour faire un constat et ne fait pas le travail d’ajouter du sentiment à ces actions. Et c’est aussi un des problèmes majeurs qu’on pourrait reprocher aux dialogues qui sont parfois expédiés alors qu’ils auraient pu permettre de s’attarder sur la psychologie des protagonistes.

Note Générale : 14/20

Alors, oui, ce Final Fantasy IV est une réussite par rapport à ses prédécesseurs. Premier portage de la saga sur la nouvelle console de Nintendo, la SNES, il propose des graphismes plus soignés mais surtout – et c’est l’évolution majeure – des personnages davantage travaillés qui sortent un peu du carcan des jobs dans lesquelles ils se trouvaient et du manichéisme un peu simpliste qui existait jusque là. On évite aussi le scénario plan-plan qui consiste à collecter des cristaux avant d’aller affronter le boss final. Cependant, c’est encore loin d’être parfait. La narration, bien que riche et rythmée, manque encore de relief et sonne beaucoup trop comme un conte pour enfants que comme un véritable script à part entière. Même certaines révélations, comme celles sur la Lune, s’enchaînent trop vite pour qu’on puisse les vivre pleinement. Et si les développeurs ont travaillé d’une belle manière les protagonistes, il va s’en dire, qu’à l’instar du scénario sensu stricto, il y a encore du travail à faire pour que leurs créations puissent exprimer leur plein potentiel, notamment sur le plan sentimental, aux yeux des joueurs.

Sinon, hormis ces considérations, il faut admettre que le soft consacre la série d’une belle manière et en constitue un virage marquant. Sans trop s’affranchir de ces prédécesseurs et en gardant un point d’attache avec les cristaux, symbole des premiers FF, il propose au joueur d’incarner des personnages spécifiques, plus attachants, évoluant au sein d’une histoire épique et chevaleresque. De plus, grâce à un système de combat fort dynamique (5 combattants, un Active Time Battle), le plaisir de jeu s’en trouve intensifié.

Cependant, gardons les pieds sur terre, il est clair que le soft a quelque peu perdu de sa superbe avec le temps et suite aux sorties des épisodes qui l’ont suivi. Alors, certes, à l’époque, Final Fantasy IV était clairement une référence en matière de jeu de rôle mais au jour d’aujourd’hui, difficile de tenir pareil discours. Et pourtant, nombre de RPG de cette époque, comme Secret of Mana ou FF VI, peuvent encore être considérés – si on veut bien faire fi des graphismes légèrement désuets – comme des maîtres étalon dans le domaine, que ce soit sur le système de jeu, la qualité du scénario ou encore le character design des personnages. Ce qui n’est plus vraiment d’actualité pour ce Final Fantasy qui a, il faut quand même le dire, mal vieilli.

Jaquette : 18/20

L’artwork du chevalier noir qui s’enroule autour du logo Final Fantasy est sans conteste un des plus réussis de la série mais aussi un des intimidants. Rien à redire.
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Final Fantasy 04 - RPG - SNES [14]
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