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 Final Fantasy 07 - RPG - PS1 [18]

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MR Fishy Fi$h
Sergeant-Major
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MR Fishy Fi$h


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Final Fantasy 07 - RPG - PS1 [18] Empty
MessageSujet: Final Fantasy 07 - RPG - PS1 [18]   Final Fantasy 07 - RPG - PS1 [18] Icon_minitimeVen 9 Déc - 1:35

Final Fantasy 07 - RPG - PS1 [18] Jaquette


Final Fantasy VII
"One Winged Angel"

Sortie: Novembre 1997
Développeur: Squaresoft
Editeur: Sony



Réalisation : 17/20


Opérant son passage à la 3D pour son premier épisode chez Sony, Squaresoft opte pour un système de plans pré-calculés avec des personnages en polygones animés. Et si à l’heure actuelle, le Clad que l’on contrôle durant cette épopée, plus proche du Lego que du héros de Advent Children, apparaît fort désuet, il faut toutefois préciser qu’à l’époque, il s’agissait d’une mini-révolution. Cependant, on peut toujours se questionner à propos du choix de conserver une modélisation en super deform alors que celle utilisée lors des combats était beaucoup plus impressionnante et beaucoup plus réaliste. Quant aux cinématiques, les développeurs de Squaresoft ont réalisés du très beau travail et ces dernières sont carrément éblouissantes pour l’époque, surtout celles qui viennent ponctuer la fin du jeu. Par contre, on pointera quand même du doigt une localisation bâclée qui s’illustre principalement par des traductions plus qu’hasardeuses (on citera à titre d’exemple, la rencontre avec Youfie qui s’avère à la limite de l’incompréhensible).

Si la note que nous avons accordée à la réalisation vous paraît trop élevée, elle s’explique en partie par la qualité de l’OST. Elle est, même plus que dans les épisodes qui sortiront par la suite sur la PS1, d’une qualité incomparable. Et probablement, nous le pensons, une des meilleures jamais sortie de toute la série. Certes, le « overworld » de FF IV est énorme, le « to zanarkand » de FF X est larmoyant ou encore le « main theme » de FF XII est épique mais jamais aucune bande son d’un Final Fantasy (si ce n'est peut-être celle du sixième opus) n’a réussi à dépasser en qualité et en quantité celle du septième épisode. Et pour cause, même avec les limitations techniques de l'époque (sons en format MIDI), on se retrouve avec des musiques mythiques. Comme ne pas citer à ce titre le magnifique « aeris theme » ? Et que dire des deux thèmes principaux de Sephiroth? Du « chosen by the planet » qui résonne comme un « jaws-like » gothique ou du cultissime « one winged angel » qui transcende véritablement le combat final, deux musiques qui sont déjà rentrés dans la légende du RPG. Même des thèmes beaucoup plus mineurs comme celui de la Shinra ou de la Capitale Perdue (« can you hear the cry of the planet ») sont plus renommés et ont plus de qualités intrinsèques que nombre de musiques, pourtant principales, d’autres jeux de rôle.

Système de jeu : 16/20

Pour ce qui est de la jouabilité à proprement parler, il faut bien admettre que le pad analogique n’est pas la meilleure des solutions car on en perçoit vite les limites, notamment lorsqu’il faut accéder à un nouvel écran où on peut vite s’emmêler les pinceaux. En effet, il est parfois difficile de distinguer ce qui n’est que simple décor de ce qui constitue un passage, une interaction vers respectivement un autre écran ou un action particulière. De plus, les directions ne répondent pas toujours bien. A ce titre, le bouton Select vient un peu sauver la mise même si l'esthétisme en prend alors un coup.

Sinon, à l’instar des autres Final Fantasy, la sensation de liberté est toujours aussi présente et la carte du monde s’ouvre relativement vite au joueur, lui permettant de se rendre là où il le souhaite, par le biais de nombreux véhicules (buggy, sous-marin, avion et compagnie). On retrouve aussi cette sensation de liberté dans le système des materias. Un système facile à prendre en main mais qui offre des centaines de possibilités différentes de customisation des personnages. Malheureusement, si bon nombre de joueurs estiment qu’il s’agit du meilleur système de jeu de la saga Final Fantasy, nous ne partageons pas entièrement cet avis, dans le sens où on regrette que tous les protagonistes peuvent apprendre les mêmes compétences alors qu'ils sont quand même vachement différents les uns des autres. Lors des combats, les personnages peuvent donc malheureusement apparaître comme interchangeables. Si vous ne voulez plus que tel personnage utilise pareille combinaison de matérias, vous pouvez la transférez sans aucun problème sur un autre qui aura donc identiquement les mêmes aptitudes que celui que vous venez d’utiliser. Et il en va un peu de même pour les Limites qui, à l’exception notable d’Aeris, sont assez identiques dans leurs résultats.

Durée de vie : 18/20

En allant en ligne droite, on peut finir le soft en une trentaine voire une quarantaine d’heures. Mais ce genre de configuration n’est qu’un cas d’école car les quêtes annexes sont bien trop nombreuses et attrayantes pour les ignorer. Présentes en nombre considérable et dans des genres totalement différents (le Battle Square, la Course de Chocobos, les Armes, …), elles sont capables de doubler artificiellement la durée de vie. De plus, Final Fantasy VII offre à ces joueurs un level-up pas trop fastidieux, ce qui permet aux personnages d’apprendre leurs dernières Limites et d’améliorer leurs matérias plus ou moins facilement. A côté de cela, on trouve de nombreux a-côtés, de nombreux mystères qui valent la peine d’être résolus (l’histoire de Zack ou de Lucrécia entre autres) et qui apportent davantage à la compréhension de l’histoire.

Scénario : 19/20

Tenter de résumer un scénario aussi fouillé, même en le faisant de manière sommaire, est difficile à faire. Nous allons nous contenter de vous laisser ce plaisir en soulignant toutefois la qualité de l’histoire principale, auquel d’autres viennent se mêler, et son caractère avant-gardiste (la survie de la Planète). La narration est rythmée et pleine de sentiments. Et on ne s’ennuie pas une seule seconde. On ne retrouve pas, comme dans certains jeux de rôle, des quêtes inutiles destinées à visiter en long en large le monde qui nous entoure. Ici, tout a un sens et tout s'enchaîne de manière cohérente. On assiste à beaucoup d’évènements, de rebondissements et de révélations, et pas seulement à la fin du jeu ou même à la fin d’un CD mais bien tout au long de l’aventure, ce qui la rend d'autant plus savoureuse. On citera le brouillage des pistes par Jénova ou encore la perte de mémoire d’un Clad torturé comme tant d’exemples d’une succession d’évènements parfaitement bien ficelée. On avance, c’est vrai, un peu vite au niveau de la narration – et l’affrontement final arrive peut-être un peu trop rapidement – mais cela évite au script de se disperser et de perdre sa crédibilité. Ce qui permet, par ailleurs, au final de briller de manière époustouflante.

Et pour soutenir cette trame, Squaresoft nous a offert un panel de protagonistes tous plus charismatiques les uns que les autres. En effet, même des personnages que l’on peut ne jamais rencontrer si on ne remplit pas certaines conditions (Youfie ou Vincent) sont extrêmement attachants. Et pour cause, ils ont tous leur propre histoire, souvent tragique. On peut citer à cet exemple Barrett Wallace, personnage un peu anodin qui traîne pourtant derrière lui la responsabilité de la destruction de son village natal, le deuil de ses compagnons de combat, la perte et la folie de son meilleur ami et l’éducation de la fille de ce dernier. Pour un protagoniste que l’on peut sans problème qualifier de secondaire, il dispose quand même d’un background tout ce qu’il y a de plus solide. Mais surtout et ce qui frappe aux yeux après quelques heures, c’est que les personnages féminins sont bourrés de charisme. Que ce soit Tifa ou Aeris, elles sont toutes deux extrêmement captivantes, voire attirantes. Dotées d’un caractère bien trempé, traînant pourtant comme un fardeau un passé douloureux, elles dynamisent brillamment la narration. Même Clad, pourtant le héros de cet épisode et présent dans ce fameux triangle amoureux, se voit parfois mis en retrait par la personnalité de nos deux protagonistes. Et que dire de la fin du premier CD, émotionnellement inqualifiable et qui nous fait subir ce qu’aucun Final Fantasy n’a jamais encore fait jusque là : la disparition d’un personnage principal.

Ça ne s’arrête pas là car ce septième épisode nous offre en la personne de Sephiroth un des méchants les plus sacro-saints de l’histoire du jeu vidéo. Et nul doute que sa rivalité avec Clad est l’une des plus abouties dans la grande galaxie des jeux de rôle japonais. Mais la figure de l’ennemi ne se réduit pas qu’à un seul ennemi, aussi charismatique soit-il. On y retrouve aussi la Shinra, ce qui apporte évidemment une autre dimension aux adversaires d’Avalanche, le groupe de Clad. Et celle-ci s’illustre notamment au travers de Reeve, d’abord du côté de la compagnie de Midgar mais qui va, petit à petit, prendre le parti de ses adversaires, par le biais de Cait Sith. Plus de complots, plus de complexité aussi mais au final une très grande qualité de narration. Chacun à son histoire, sa personnalité et les agissements des uns et des autres en découlent. C’est peut-être par là que l’épisode VII tire merveilleusement son épingle du jeu.

Note Générale : 18/20

Final Fantasy 7 est un jeu qu’il est impossible de finir sans ressentir un pincement au cœur. Et pour cause, son scénario et ses personnages sont attachants au possible. L'histoire du jeu, centrée sur le combat d'un groupe d'aventuriers contre la Shinra, une puissante organisation qui épuise l'énergie vitale de la Planète s'intensifie au cours de l’aventure et la sûreté du monde devient un problème majeur, problème semblant toujours aussi contemporain. Et que dire de ces nombreux coups de théâtre tout au long des 3 CDs qui remettent parfois tout en question? Mais que dire aussi de tous ces personnages à part qu’ils sont tous plus charismatiques les uns que les autres? Et qu'ils sont sans doute en lice pour remporter le titre de meilleur rapport quantité/qualité dans l’histoire de la franchise de Square. Ou encore de la meilleure bande son. Car celle-ci est véritablement inoubliable et contient de véritables diamants. L’ « aeris theme », les deux thèmes de Sephiroth, ceux de Jénova, de Tifa, de la Shinra voire même de la cérémonie d’inauguration du président Rufus… chacun marque de son empreinte l’opus et de manière presque irrévocable. Et c’est sans conteste cette OST, diablement envoûtante qui rehausse la cote de réalisation de Final Fantasy VII.

Car, bien sûr, il serait malhonnête d’affirmer que les graphismes, surtout lors des déplacements sur la carte, n’ont pas mal vieillis. Voir actuellement des personnages super deform avec des carrés à la place des mains peut évidemment rebuter certains joueurs, surtout quand on voit qu’il y avait moyen de transposer la conception graphisque utilisée lors des combats à l’ensemble du jeu. Durant les premières heures, et cela est particulièrement le cas si on n’y a jamais joué et qu’on veut s’y essayer plus de dix ans après sa sortie, on est en droit de se demander si le soft n’a pas pris des rides de trop. Mais il n’en est rien car bien vite, les qualités déjà citées au-dessus prennent le pas sur l’aspect technique du jeu et parviennent à faire oublier les réticences de chacun avec beaucoup d’aisance.

Premier FF à s’exporter hors des terres sacro-saintes du Japon, premier FF à être développé sur une autre console que celles produites par Nintendo et premier FF à être réalisé en 3D. Final Fantasy 7 a tout du précurseur et pourtant il ne fait que s’introduire dans une longue lignée de jeux de rôles typiquement japonais. Une série du nom de Final Fantasy qui n’a que très rarement failli à sa mission, celle de mettre, par la magie de ses softs, plein d'étoiles dans les yeux de ses joueurs.

Jaquette : 15/20

Le artwork classique à la série Final Fantasy. Et c’est vrai que sur ce septième épisode, malgré la symbolique représentée dans ce Météore stylisé, cela reste quand même un peu pauvre.
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