Rayman - Plateformes - PS1/Saturn/Jaguar [17]

Rayman
« … et les Electoons Crétins »

Sortie : 1995
Développeur : Ubisoft
Editeur : Ubisoft


Réalisation : 17/20

Avec une touche résolument féerique, les graphismes de Rayman s’avèrent extrêmement poussés en ce qui concerne la plateforme 2D. Colorés avec beaucoup de maîtrise (on citera notamment le Ciel Chromatique ou la Cité des Images, véritable régal pour les yeux), ils donnent véritablement l’impression de sortir du papier où ils ont vraisemblablement été dessinés pour jaillir devant les yeux du joueur ébahi. Les musicaux sont aussi très intéressants, avec une mention particulière à décerner au jingle de fin de stage, qui a décidément su traverser les âges.

Système de jeu : 17/20

Des commandes qui répondent bien, ce qui semble être une condition sine qua none quand on veut réaliser un jeu de plateformes. Mais surtout, et c'est ce qui est à mettre en avant par rapport aux autres productions de l’époque, c’est que le bon vieux Rayman pouvait effectuer tout un tas d’actions, qui ne se limitaient pas au simple saut. Ainsi, il pouvait utiliser son poing, faire des grimaces à ses adversaires, planer dans les airs, courir, utiliser des graines, … actions qui vont être, entre autres, fort utiles pour traverser tel ou tel monde et qui s’adaptent parfaitement à la progression du jeu. Et en ce qui concerne cette dernière, le choix est laissé entre la sauvegarde et le mécanisme des mots de passe. Un bon point pour ceux qui n’auraient, par exemple, pas de memory card.

Durée de vie : 16/20

Avec une durée de vie de plus ou moins une quinzaine heures, Ubisoft peut s’enorgueillir de produire un jeu de plateformes capable de tenir la comparaison avec les pointures de l’époque. Suffisamment dur pour apporter une dose de challenge mais suffisamment diversifié dans l’esthétique des niveaux, Rayman ne procure, à aucun moment, une quelconque sensation de lassitude ; le joueur prend toujours un certain plaisir à traverser des univers aussi colorés et aussi vivants, et même quand ce n’est pas son premier passage.

Scénario : 10/20

Certes, le fond scénaristique qui va obliger Rayman à partir à l’aventure n’est pas vraiment très recherché. Et cette ambiance « tout beau, tout mignon », même si elle peut renforcer l’immersion, notamment des plus petits d’entre nous, ne contribue pas vraiment à rendre le titre plus crédible. Mais néanmoins, il importe de souligner, que face à des Mario ou des Sonic, le titre d’Ubisoft à, au moins, pris le temps de développer une aventure, peut-être un peu enfantine, mais au moins originale.  

Note Générale : 17/20

Il fut un temps (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, eh oui !) où Rayman était un monument du jeu vidéo et de la plateforme et n’avait nullement besoin de s’afficher avec des Lapins Crétins pour séduire son public. Avec un univers superbement dessiné et aux couleurs enchanteresses, Rayman, sur Playstation fut une véritable claque. Héros atypique et assez recherché, contrôles parfaits, nombreuses interactions possibles, niveaux variés au challenge parfois relevé et durée de vie et rejouabilité plus que satisfaisantes, le soft était tout ce qu’il avait de plus grisant. Nintendo avait son Mario, Sega avait son Sonic… et Sony avait son Rayman.

Jaquette : 15/20

Rayman qui sort d’un mur, pas mal.