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 Gran Turismo 5 - Course - PS3 [11]

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MR Fishy Fi$h
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MR Fishy Fi$h


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Gran Turismo 5 - Course - PS3 [11] Empty
MessageSujet: Gran Turismo 5 - Course - PS3 [11]   Gran Turismo 5 - Course - PS3 [11] Icon_minitimeJeu 8 Mar - 11:15

Gran Turismo 5 - Course - PS3 [11] Gt5_boitier

Gran Turismo 5
"The Real Boring Simulator"


Sortie: Novembre 2010
Développeur: Polyphony Digital
Editeur: Sony


Réalisation : 14/20


Les véhicules et les environnements sont bien retranscrits. Malgré un clipping qui peut être parfois intrusif, les nombreux véhicules disponibles dans cet opus ont fait – on le voit particulièrement au travers des ralentis ou des menus – l’objet de toutes les attentions et regorgent de détails en tout genre. Le nombre de caisses disponibles est tout simplement hallucinant et le plaisir du véritable amateur ou collectionneur d’automobiles ne peut rester muet face à pareille collection. Et même si on peut toutefois regretter la différence (injuste) entre les modèles premium et les modèles normaux (ne disposant pas du générateur de dégâts et de la vue intérieure), le rendu final est assez convaincant.

Quant aux circuits, ils différent finalement peu des épisodes précédents, on dirait que les développeurs ont repris ceux de GT4, ont mis un filtre « HD », ont intégré couci-couça d’autres tracés fort semblables et ont ainsi obtenu leur palette de courses. Qu’à cela ne tienne, le panel de circuits proposés est clairement insuffisant. Pour cause, entre autres, d’en avoir oublié en route (comme le Capitan, le Cita Del Arria ou encore de nombreux circuits tant urbains que rallyesques de l’opus précédent), le nombre de tracés différents se trouve réduit à peau de chagrin. En matière de rallyes, on doit arriver à un nombre de 5, 6 tracés, dans les circuits mondiaux, on doit en avoir à tout casser une demi-douzaine et pour le Nascar, seulement deux. C’est peut-être bien sympathique quand on ne fait que du mode arcade mais à partir du moment où on veut faire un championnat du monde des rallyes ou un championnat F1, on se retrouve un peu démuni quand on sait que chacune de ces compétitions, dans la réalité, propose plus ou moins une vingtaine de courses différentes. Sincèrement, quand on veut s’assumer comme le leader de la simulation automobile et qu’on touche un peu à tout (grand tourisme, F1, Nascar, rallye, concept cars et endurance, …), il faut proposer un contenu à la hauteur de ses ambitions.

On ne reviendra pas sur le mode « construction de circuit » qui n’a strictement aucune ambition, aucune envergure et qui se permet en plus d’être entièrement raté. Un peu comme la bande-son, bien qu’éclectique, qui stagne dans un marasme peu emballant. Peut-être, voire certainement, la faute à des musiques trop axées relaxation-zen-yoga.

Système de jeu : 10/20

Côté comportement de route des véhicules, on a l’impression que le jeu n’a pas vraiment négocié son virage dans cette next-gen et n’a pas su prendre en compte les défauts de ses précédents volumes. On subit une fois de plus les règles virtuelles de GT selon lesquelles les roadsters (qu’importe le modèle, la marque) doivent tous sous-virer abusivement ou que les freinages des sportives ont été sabotés pour qu’elles ne puissent pas rivaliser avec les concepts ou les race cars. Et puis, cette sensation de vitesse a du mal à être pleinement retranscrite. Nombreux sont les moments où on a l’impression de rouler à 120 km/h alors qu’on a dépassé allègrement les 300. Pareil pour les sensations propres à d'autres modes de jeu (comme le rallye ou surtout le karting), auxquelles on ne s'attardera pas puisqu’elles sont totalement inexistantes.

Et ne parlons même pas de la localisation des dégâts, totalement bâclée. Déjà, les dégâts ne sont visibles que sur les modèles dits « premium », ensuite, quand ils le sont, ce n’est qu’à hauteur de quelques traces noires sur la carrosserie, ce même si vous heurtez une barrière de sécurité à pleine vitesse. Les dommages mécaniques ont, eux, le mérite de rester crédibles. Mais on évite pas les invraisemblances : vous prenez un mur de face, tout ce que vous récoltez, c’est un véhicule un peu plus difficile à conduire ; vous faites un demi-tonneau et hop, par magie, la voiture se remet sur la route, prête à démarrer. Désolé de choquer les concepteurs de cet opus de la série « real driving simulator » mais ces procédés sont dignes d’un jeu d’arcade de bas étage. Quand on veut faire de la simulation automobile, il faut s’y contraindre. Et ce même s’il faut sanctionner le joueur d’un abandon quand son bolide vole dans le décor suite à une manœuvre un peu trop risquée.

Côté mode de jeux, ils sont nombreux et c’est un point positif. Malheureusement, et malgré la multitude de défis proposés (Sébastien Loeb, Vettel ou encore Nurburging challenge), la lassitude n’est jamais bien loin. Sans doute, la faute à une trop grand répétitivité (circuits souvent les mêmes, courses identiques ou presque). Mais aussi à une immersion qui peine vraiment à convaincre. Pour ainsi dire, on ne se sent pas vraiment plongé dans la peau d’un vrai pilote. Un guerrier qui dans quelques instants fatidiques va démarrer son bolide et livrer un combat de tous les instants sur l’asphalte et où chaque point pris sera important. Que nenni.

Les raisons sont simples. Réponse rapide : la plupart du temps, notre véhicule dispose de 300 chevaux de plus que les autres. Cependant, même quand on évite la course disproportionnée, l’immersion reste bancale. Pourquoi ? Notamment parce que la phase pré-course est tout simplement aux abonnés absents : pas de préparation, pas de briefing, pas de qualification (place sur la grille de départ donnée au hasard), changements mécaniques anodins et cerise sur le gâteau, sur presque toutes les courses, un départ lancé qui n’a ni le charme ni la saveur d’un démarrage après allumage du feu vert. Quant à la phase de course sensu stricto, elle est rarement exaltante : peu de défis, pas d’informations sur les autres concurrents, pas de conseils de directeur sportif en pleine course, et j’en passe. Finalement, on se contente de faire les tours de piste prévus, sans grande conviction et sans grande folie, étant rarement gêné par une IA qui peut pourtant se montrer agressive de temps en temps.

Et enfin, palme d’or de l’inutilité à tout le mode B-Spec. Okay, sur le papier, l’idée de devenir un directeur d’une écurie sportive et de prendre part au développement de son poulain est vraiment alléchante. Mais sincèrement, quand il n’y a aucune possibilité d’évolution de son pilote (si ce n’est une misérable barre d’XP qui augmente en même temps que la barre de niveau B-Spec) et que les directives de course se limitent à « augmente ta vitesse » et « diminue ta vitesse », faut pas s’étonner que le mode de jeu soit totalement daubé. Déjà que l’intérêt de regarder le CPU jouer sans rien faire est fortement limité, les développeurs ont cru bon de rendre le truc encore plus chiant en supprimant le mode x3 de GT4 (qui permettait de réduire de deux-tiers la durée d’une course) qui aurait peut-être permis à certains courageux volontaires de s’y essayer. C’est à se demander ce qui passe par la tête des développeurs pour imaginer pareilles fumisteries.

Durée de vie : 14/20

Niveau durée de vie, si on parle en terme de pure théorie, il est évident que le jeu dépasse la centaine d’heures sans aucune difficulté. Entre les différents niveaux du A-Spec et les divers événements spéciaux, GT5 est loin d’y aller avec le dos de la cuillère. D'ailleurs, on peut souligner la qualité du mode A-Spec, globalement réussi en ce sens qu’il propose une pléiade de courses aux conditions d’accès souvent diverses et centralise également de nombreux championnats propres à la série par catégories de niveaux. Ce qui est un bon point puisqu’on évite ainsi de perdre du temps dans les garages constructeurs pour trouver certaines épreuves propres à la marque. Quelques bémols sont toutefois à souligner et ils concernent une fois de plus des éléments propres au système de jeu.

En effet, les problèmes se situent surtout dans le mode événements spéciaux qui se borne malheureusement à privilégier la quantité de disciplines sur la qualité de ces dernières. Si on critiquait déjà le mode rallye dans l’épisode 4, que dire de cet opus qui ne propose finalement que trois tracés sur trois niveaux de difficulté ? Et ce ne sont pas les événements « spéciales » ou « Sébastien Loeb » qui vont venir y changer quelque chose puisque les premiers apparaissent bien fades à côté de ce que propose des jeux comme DIRT et les seconds ne sont finalement que des contre-la-montre sans grand intérêt. La même critique peut être faite aux autres modes de jeu proposés. Ainsi, la F1 n’est présente que sur un bête championnat classique de six courses et le défi « Sébastian Vettel » ne se révèle être qu’un challenge « voiture-fantôme ». Quant au Nascar, il n’est qu’une succession de défis tout droit héritée des Permis.

Dans ces conditions, plutôt que de développer sans cesse de nouveaux modes de course pour ensuite les bâcler, faute de temps à leur consacrer (le karting ou le B-Spec en sont de parfaits exemples), les développeurs auraient mieux fait de travailler sur les modes déjà existants. Parce que là, on a un peu de mal à entrer en immersion dans les courses proposées et à en ressentir un plaisir particulier, et cela même dans les courses d’endurance pourtant voulues comme épiques mais devenant vite ennuyeuses. Et puis cette sensation de lassitude se fait vite sentir et finalement, rares seront les joueurs qui iront de leur plein gré jusqu’au bout de l’aventure proposée par ce GT5.

Note Générale : 11/20

Gran Turismo est-il toujours le « real driving simulator » ? Ne faisons guère durer le suspense, la réponse est clairement non. Le soft souffre de beaucoup trop de défauts pour qu’il puisse bénéficier d’une quelconque indulgence. Surtout quand on sait qu’il est en chantier depuis des années et que les développeurs nous ont promis à maintes fois (et notamment pour justifier les nombreux reports de sa sortie) le jeu de simulation automobile parfait. A la limite, si les défauts ne portaient que sur l’aspect graphique du jeu ou sur le côté famélique de certains composants, on pourrait encore passer l’éponge. Mais là, c’est clairement impossible. Le gameplay, lui aussi, peine à se remettre en question et nous ressert jusqu’à l’écœurement la même recette que celle des épisodes précédents, en ce compris les nombreux défauts ou carences de la série. Pour un jeu qui se veut de simulation automobile pure, certains points développés ci-dessus sont purement rédhibitoires et empêchent le soft de prétendre à davantage de considération.

Certains avanceront que Forza Motorsport 4 constitue une alternative beaucoup plus solide et complète que Gran Turismo 5. Ils auront raison. A bien des égards, la simulation automobile de la console de Microsoft est supérieure au dernier rejeton de Polyphony Digital. Mais ce n’est pour autant que le soft est de haute qualité. Tout comme GT5, FMS4 est un jeu de simulation automobile à peine moyen. En effet, on dirait que les deux franchises ont vraiment du mal à passer le cap de la précédente génération pour proposer un opus tirant pleinement profit des possibilités offertes par cette gen’.

Là, on dirait que les deux softs sont des suites à peine camouflés de leurs prédécesseurs, avec un contenu HDisé et quelques nouveautés ci et là. Le cas est particulièrement flagrant avec ce Gran Turismo qui n’a rien de transcendant par rapport à l’épisode 4. On a juste des menus différents, un online opérationnel et des graphismes plus fins. Pour un épisode annoncé comme le Messie depuis plus de 5 ans, on est en droit d’être déçu. Et si la réputation de la franchise permettra sans aucun doute à cet épisode de se vendre comme des petits pains, il n’est pas garanti que le prochain jouira du même privilège. A ce titre, un sacré coup de fouet à l’équipe de Polyphony nous semble indispensable.

Jaquette : 16/20

Assez sympa. Dans la veine des précédentes jaquettes mais sans grande folie non plus. A au moins l’avantage d’être une des plus jolies de la célèbre série. Et puis le fond noir colle bien à la couleur dominante de la PS3.
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