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 Resident Evil 4 - Survival - GC/PS2 [17]

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AuteurMessage
MR Fishy Fi$h
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MR Fishy Fi$h


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Resident Evil 4 - Survival - GC/PS2 [17] Empty
MessageSujet: Resident Evil 4 - Survival - GC/PS2 [17]   Resident Evil 4 - Survival - GC/PS2 [17] Icon_minitimeMer 8 Fév - 16:45

Resident Evil 4 - Survival - GC/PS2 [17] Jaquette-resident-evil-4_09016501F400010435

Resident Evil 4
"Vamos à la Plagas"

Sortie: Mars 2005
Développeur: Capcom
Editeur: Capcom


Graphismes : 18/20


S’il fallait donner le nom d’un jeu qui pousse les capacités de la GameCube dans ses derniers retranchements, il faudrait sans aucun doute citer Resident Evil 4. Car techniquement, il est ce qui se fait de mieux sur le cube mauve de Nintendo. Les décors sont d’une beauté sans nom et les environnements variés. Chacun représente peu ou prou une partie du jeu et remplit à merveille sa tâche : le village est clairement une réussite au niveau de l’ambiance, le château regorge de détails visuels et enfin, la base militaire mêle à merveille atmosphère glauque sur fond d’expériences dégénérées et combats de guérilla contre hordes de zombies.

Les personnages sont bien modélisés, leurs visages ont fait l’objet d’un raffinement tout particulier (notamment Léon Kennedy, notre protagoniste) et les effets de lumière sont agréablement réussis. Le bestiaire est également bien fourni et entre mutants dégénérés, trolls géants, insectes invisibles et compagnie, il ne déçoit que très rarement. Et offre son stock de chair à... fusil à pompe.

Parce que oui finalement (et c’est peut-être une bonne chose d’en toucher un mot, et notamment vis-à-vis des puristes de la série), on passe plus son temps à détruire ses ennemis qu’à les craindre. Ce Resident Evil, bien que flanqué à certains moments d’une atmosphère malsaine, est plus un jeu d’action qu’un véritable jeu d’horreur comme pouvaient l’être les premiers épisodes de la saga. Et ce malgré une bande sonore d’excellente composition et des doublages de qualité. A part au début du jeu, c’est-à-dire dans le village espagnol, et à quelques passages ci et là dans le laboratoire biologique, rares sont finalement les moments où on a la pétoche. Et que si c’est le but recherché par le gamer en manque de sensations fortes, il vaut mieux se tourner vers des titres comme Forbidden Siren ou Project Zero. Qu’à cela ne tienne, même si cet épisode ne peut plus vraiment être qualifié de survival horror sensu stricto, il est l’un des meilleurs compromis – si pas le meilleur – entre  action mesurée et horreur ambiancée.

Système de jeu : 16/20

Le gameplay est vite pris en main malgré un léger temps d’adaptation. Bien que légèrement rigide, il trouve toute sa pertinence dans les affrontements avec les étranges créatures qui vont croiser notre chemin, limitant ainsi les possibilités du héros à se transformer en vulgaire beat’em all’eur et à réduire davantage le côté effrayant du titre. Les phases de tir restent instinctives (la version Wii offre à ce titre le meilleur rapport jouabilité/jeu avec sa visée à la Wiimote), les coups au corps à corps (couteau) sont à ne pas négliger et les nombreuses possibilités de customisation (soin, armes, équipement ou encore costumes) diversifient également le plaisir de jeu. Les créatures qui vont venir nous bloquer le passage tout au long de notre périple espagnol nécessitent souvent des stratégiques particulières et contribuent ainsi à renforcer la diversité du gameplay.

On retrouve – avec un plaisir varié selon les situations – de nombreuses QTE qui viennent encore un peu dynamiser l’ensemble. Le rendu final est assez agréable et oblige le joueur à rester sur ses gardes, même pendant des cinématiques, car la mort peut frapper à n’importe quel moment… d’inattention. Et même si à certains instants, leur relative abondance peut prêter à soupir (notamment le combat contre Krauser), il faut garder à l’esprit qu’elles sont essentiellement là pour que le joueur reste sous tension. Et comme c’est le but recherché est atteint…

Le soft fait aussi la part belle à un système de coopération/protection. En effet, Léon S. Kennedy va devoir, à certains moments de l’histoire, protéger la jeune Ashley, retenue en otage par les dangereux fanatiques espagnols que l'on combat. Ce qui est loin d'être une sinécure car la donzelle court un peu partout sans se soucier du danger qui l’attend. Il faudra alors agir avec prudence, en pensant à la protéger ou à la cacher. Et même si le système peut être parfois frustrant (la demoiselle étant un vrai boulet), il n’en demeure pas moins sympathique.

Durée de vie : 18/20

L’aventure principale se termine en une douzaine d’heures. Une durée de vie qui est loin d’être négligeable pour un survival horror. D’ailleurs, le soft peut, par son simple solo, se targuer de figurer dans le haut du panier de la gamme. Mais RE4 ne s’arrête pas là : cette douzaine d’heures, ce serait sans compter, outre les diverses possibilités de customisation en tout genre, les différents modes de jeu ajoutés pour encore prolonger le plaisir. Entre autres, l’Ada Assignement qui permet de réaliser une mission de recherche d’échantillons dans des laboratoires mystérieux et le mode Mercenaries qui consiste à repousser une horde d’ennemis en tout genre tout en tentant de réaliser les meilleurs scores possibles, contenus à débloquer à la clef.

Qui plus est, la version sortie ultérieurement sur PS2 propose un nouveau mode de jeu (Separate Ways) avec la jolie Ada Wong qui s’étale sur une demi-douzaine de chapitres, aussi intéressants que variés. Avec une nouvelle fois des récompenses (notamment d’armes et de costumes) au bout du parcours. En outre, il y a ce plaisir presque inégalé de retoucher à nouveau au soft. En effet, la rejouabilité du titre est sans égale et il ne fait guère de doute que nombreux, très nombreux seront les joueurs qui tenteront à nouveau une incursion dans le monde de RE4 pour soit, y essayer les nouveaux bonus fraîchement débloqués ou soit tout simplement, re-shooter du zombie.

Scénario : 06/20

Dire que le scénario de ce Resident Evil relève du film de série B serait presque un affront aux productions diffusées le samedi après-midi sur M6. En grossissant le trait, on pourrait aller jusqu’à avancer que le script des films Resident Evil relève du domaine du bon par rapport à celui de cet opus vidéoludique. Le plot – aussi surréaliste que débile – tient en quelques lignes : un vieux fou espagnol, ayant trouvé on-ne-sait-comment des parasites zombifiants, décide de kidnapper la fille du président des Etats-Unis (sic) pour ensuite la renvoyer, infectée, dans son pays afin d’en contaminer la population. Arrêtez-moi si je me trompe mais je crois que, niveau scénario, RE4 n’a clairement rien à envier aux meilleurs découvertes de nanarland. On dirait qu’il y a eu un manque flagrant de communication entre les designers et les scénaristes ; les uns ont eu l’idée de ressortir Leon Kennedy du placard et d'également situer l’action dans un bled paumé en Espagne alors que les autres ont dû tenter, tant bien que mal, de justifier la présence du héros de RE2 dans la péninsule ibérique. Sans grand succès visiblement.

Bien sûr, il est évident que dans un jeu de zombies et d’horreur, le scénario est loin d’être le centre névralgique du soft mais quand même, sans vouloir être intransigeant, il y avait largement de quoi faire mieux. Une simple histoire qui pose calmement le décor et qui explique, de manière crédible cette fois, le pourquoi de l’arrivée du héros et le but recherché par les zombies et leurs maîtres suffisait amplement. Là, on se perd dans une narration implausible qui ne tient à aucun moment la route. Et si ce n’était que ça. Les seconds rôles semblent juste avoir été ajoutés pour satisfaire le fanboy moyen désireux de revoir les protagonistes des anciens épisodes. Ainsi, l’apparition d’Ada Wong (et l’évocation d’Umbrella) n’apporte pas d’eau au moulin (que ce soit dans la trame principale ou même dans le Separate Ways qui lui est pourtant consacré) et Krauser n’a strictement aucune bonne raison d’être présent si ce n’est pour servir de boss à abattre.

Note Générale : 17/20

RE4 est sans aucun doute un des épisodes les plus attractifs de la série. Pourtant il n’est pas vraiment comparable aux premiers opus de la saga en ce sens qu’il a une approche beaucoup plus orienté action. Et s’il est vrai qu’on y perd un peu sur le côté ‘’frayeur’’, on est pas pour autant en reste de scènes cultes, de monstres abominables et vicieux ou d’ambiances inquiétantes. Que nenni. J’irai même jusqu’à dire que cet opus en propose bien plus.

Fort d’une réalisation de haute volée et d’un gameplay qui tient la route, Resident Evil 4 propose une expérience de jeu vite enivrante et en tout cas, jamais lassante grâce à sa forte rejouabilité et ses nombreux modes de jeu. Bien sûr, si on attache de l’importance au scénario, on pourra certainement épiloguer pendant des heures et des heures sur la multitude d’invraisemblances et d’incongruités présentes mais sincèrement, en y jouant, on met inconsciemment le script entre parenthèses (se contentant tout juste de sourire lors de certains dialogues ou révélations) et on se retrouve très vite à shooter zombies et autres bizarreries ou, pour les pires d’entre elles, à les fuir. Finalement, le scénario – sauf pour la note y afférente - n’a que très peu d’impact sur le jeu en lui-même. Et c’est tant mieux car on aurait tort de se priver de pareil soft sous prétexte que le script est plus que bancal.

Jaquette : 18/20

L’artwork avec les arbres sombres, la couleur pourpre du sang et la silhouette inquiétante d’un psychopathe avec sa tronçonneuse à la main pose indubitablement l’atmosphère particulière propre à la saga RE. Du beau boulot à ce niveau.
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