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 Vagrant Story - RPG - PS1 [15]

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AuteurMessage
MR Fishy Fi$h
Sergeant-Major
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MR Fishy Fi$h


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Vagrant Story - RPG - PS1 [15] Empty
MessageSujet: Vagrant Story - RPG - PS1 [15]   Vagrant Story - RPG - PS1 [15] Icon_minitimeSam 7 Jan - 22:11

Vagrant Story - RPG - PS1 [15] 0122012202683986-c2-photo-oYToxOntzOjU6ImNvbG9yIjtzOjU6IndoaXRlIjt9-fiche-jeux-vagrant-story

Vagrant Story
"LéaMundi"


Sortie: Juin 2000
Développeur: Squaresoft
Editeur: Squaresoft


Réalisation : 18/20


Les graphismes sont réussis. Les décors et l’ambiance  sont de très haute volée. Du genre Moyen-Âge bien crade, style baroque ou encore roman, sombre à souhait (même si on peut regretter que la palette de couleur reste malheureusement dans le registre du terne) et surtout détaillé au maximum de ce que la PS1 le permet. Les designers de Squaresoft ont d’ailleurs effectué des déplacements en France pour s’inspirer de plusieurs monuments, dont notamment la ville de St. Emillion, près de Bordeaux. Et quelle réussite! On peut dire que la ville de LéaMundi (où notre héros va finalement vivre tout son périple) est une véritable merveille architecturale et qu’elle regorge d’environnements différents. Quant à la bande-son, à défaut d’être inoubliable, elle n’en reste pas moins de très bonne fracture.

Système de jeu : 16/20

Un système de combat exceptionnel. Et pour cause, totalement atypique, il fait belle part à la stratégique qui a une véritable influence sur les combats et où les ennemis rencontrés ont des comportements et des points faibles différents. La sphère d’attaque nous permet ainsi de choisir où l’on va porter nos coups. Sur les jambes de l’ennemi? Sur son torse? Sa tête? Sachant que chacun de ces choix – et en fonction de l’arme utilisée et du sujet sur lequel elle est utilisé – a des conséquences sur le déroulement des combats, il va s’en dire que certains échauffourées peuvent vite se montrer âpres et ô combien jouissives une fois nos adversaires vaincus.

Le système de Chain rajoute davantage de complexité et de skill au défi proposé ; on peut ainsi, si l’on respecte un certain timing, enchaîner les attaques classiques par de nombreux coups spéciaux. Mais cette puissance n’est pas offerte gratuitement et le mécanisme du Risk vient tempérer les ardeurs des joueurs qui en abuseraient. Comme dans l’ensemble du soft, si les possibilités de mettre à bas nos adversaires sont nombreuses, encore faut-il savoir gérer de nombreux paramètres pour y parvenir. Cela avec toujours cette touche qui fait qu’un combat n’est jamais l’autre et que bien souvent, il nous faut ruser et user de stratégie pour parvenir à nos fins. Et les Magies ne sont pas non plus en reste puisqu’elles se relèvent fort utiles – voire indispensables – contre certains boss. Cette déferlante de possibilités en combat permet au gameplay d’être à la fois complexe et prenant. Et tout ça sans transition entre les phases d’exploration et les combats.

Côté jouabilité, notre héros, Ashley Riot, répond parfaitement au pad. On retrouve tout au long de sa progression de nombreuses  phases de plateformes qui vont solliciter les réflexes et les talents athlétiques de notre Riskbreaker favori ainsi que des énigmes distillés tout au long du soft mais en aucun cas insurmontables. A vrai dire, le système tel que proposé – et notamment lors des combats – est jusque là sans défaut apparent et constitue une véritable alternative aux tour-par-tour classiques (que ce soit avec ATB ou pas) que Square avait l’habitude de proposer jusque là. Pour aller plus loin, on aurait même pu dire que le système en question est clairement en mesure d’écraser celui des Final Fantasy de part les nombreuses possibilités offertes en combat.

Malheureusement, le principal défaut de ce gameplay avant-gardiste (et on le découvre malheureusement bien vite), c’est que l’on se fait bien trop souvent attaquer par des monstres lambda (style chauve-souris ou loups). Ce qui casse parfois le rythme et lasse rapidement le joueur quand il doit faire des va-et-vient entre différents lieux. Surtout que comme la barre de vie monte très lentement, ces ennemis aléatoires représentent malgré tout un danger et il faut rester vigilant. Ce qui peut être vite exaspérant. Et cela n’est même pas la faute à la difficulté – assez élevée – du soft (que nenni, c’est même fort intéressant de se retrouver face à des boss ardus qui nécessitent la mise en place de stratégies si on veut pouvoir les battre), c’est juste que le système de « random battle » et de respawn quasiment immédiat des monstres vaincus ont été mal pensés et qu’ils en deviennent malheureusement repoussants. Un autre reproche que l’on peut aussi faire – bien que beaucoup plus minime – c’est que le système de forge est beaucoup trop complexe pour qu’on puisse s’y plonger de manière régulière. Certes, il est complet et fourni mais un peu trop rébarbatif. Comme d’ailleurs, certains autres menus qu’on aurait quand même voulu plus intuitifs.

Durée de vie :
17/20


On peut tabler sur plus d’une vingtaine d’heures (disons trente pour les moins douées d’entre nous) pour arriver au bout de l’aventure mais ce serait sans compter le « new game + » qui est de très haute qualité. En effet, en recommençant l’histoire depuis le début (tout en gardant l’équipement et les magies acquises jusque là), la possibilité nous est offerte de bifurquer à un moment donné et de découvrir tout un pan de LéaMundi, la cité maudite que notre héros est amené à traverser, inconnu jusque là. Peuplé d’énigmes et de boss en tout genre, soutenu par une narration qui continue à nous distiller au compte goutte des informations ténues sur cette fameuse cité et Ashley Riot, cette nouvelle partie n’est pas juste un gadget pour allonger artificiellement la durée de vie mais bien un véritable complément à la trame scénaristique, ce qui est d’autant plus appréciable.

Scénario : 16/20

Un monde fort héroïc fantasy, à l’ambiance baroco-romane et aux complots politico-religieux qui pose sur une atmosphère énigmatique dans le style propre des romans de Katherine Kurtz. Sur fond de recherche du petit-fils du duc, Ashley Riot (membre d’une unité d’élite, le Riskbreaker) va devoir pénétrer les mystères de la cité maudite de LéaMundi ainsi que les limbes de son passé tortueux. Le mystère plane tout au long de l’aventure et on a envie d’en savoir plus. Certes, le scénario n’est pas exceptionnellement dense mais qu’on ne s’y trompe pas, son efficacité est redoutable et il se révèle très mature par les thèmes qu’il aborde et quelques beaux rebondissements qui empêchent la narration de s’essouffler. Et puis l’atmosphère fin Moyen-Âge est retranscrite dans ses moindres détails, favorisant davantage l’immersion. Il n’y a pas beaucoup de protagonistes mais chacun d’entre eux apporte sa touche à l’intrigue ; on notera à cet effet, un Sydney à la fois charismatique et tout autant obscur.

Note Générale : 15/20

La plus belle réussite de Vagrant Story est sans conteste possible son système de combat. A la fois prenant, complexe, stratégique ou encore épique, aucun qualificatif ne parvient à retranscrire ce que l’on ressent une fois occis un des boss qui vont venir nous barrer la route tout au long de l’aventure. Sincèrement, nous pensons, que de tous les RPG auquel nous avons déjà joué, Vagrant Story impose facilement son gameplay sur le podium de la complexité et de l’efficacité. Et que ce gameplay n’a strictement rien à envier à tous les autres jeux de rôle que la firme japonaise a pondu. Que ce soit Final Fantasy VII, Dragon Quest ou Chrono Trigger, Vagrant Story nous semble les dépasser haut la main. Finalement, ce n’est que pour les défauts que nous avons énumérés préalablement que la note de système de jeu ne s’envole pas plus haut et c’est fichtrement bien dommage. Pour les autres qualités du soft, on pourra évidemment citer les graphismes qui sont, comme d’habitude avec Squaresoft, de très haute qualité. Mais aussi l’histoire qui bien que simple de premier abord, développe son plein potentiel au cours de la narration. Et plus il y a cette ambiance moyenâgeuse et mystérieuse qui est, elle aussi, une grande réussite, dévoilant sans doute ce que Final Fantasy IX aurait dû être si on l’avait destiné à un public plus mature.

En toute franchise, Vagrant Story n’a pas d’autre grand défaut mais il ne faut pas oublier qu’il ne propose malheureusement pas non plus une expérience qui transcende le joueur (trouvant le jeu peut-être trop vite rébarbatif), qui emmène ce jeu (peut-être aussi un peu trop repoussant à certains moments où on se fait sans cesse attaquer de tous les côtés) au panthéon des jeux de rôle. Alors, oui, il s’agit sans conteste d’un bon RPG, voire même d’un très bon mais il ne s’agit finalement que d’une agréable parenthèse de Squaresoft qui prouve là qu’il peut proposer à son public d’autres expériences vidéoludiques, sans plus...

Jaquette : 18/20

Ashley Riot ainsi que sa partenaire dans un artwork légèrement vieilli qui explose de toute sa classe aux yeux du joueur qui va alors insérer le disque dans sa PlayStation.
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