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 Ni no Kuni - RPG - PS3 [14]

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AuteurMessage
MR Fishy Fi$h
Sergeant-Major
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MR Fishy Fi$h


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Ni no Kuni - RPG - PS3 [14] Empty
MessageSujet: Ni no Kuni - RPG - PS3 [14]   Ni no Kuni - RPG - PS3 [14] Icon_minitimeMer 9 Mar - 0:34

Ni no Kuni - RPG - PS3 [14] Ni-no-kuni-la-vengeance-de-la-sorciere-celeste-948080040_L


Ni no Kuni
"Le Voyage de Oliver"


Sortie : Février 2013
Développeur : Level-5
Editeur : Bandai Namco


Réalisation : 16/20

Pour sa première incursion dans le domaine du jeu vidéo, il faut bien avouer que le studio Ghibli n’a pas fait les choses à moitié. La qualité d’animation est tout simplement bien fichue. Si on pouvait certes s’attendre à ce résultat d’excellence dans les cinématiques (où on a un peu l’impression de vivre un deuxième Voyage de Chihiro), il est plus surprenant de constater que le même soin a été accordé aux phases de jeu où le cell-shading est à la fois réussi et surtout respectueux de la ligne de conduite du légendaire studio japonais qui sait rendre le graphisme du jeu poétique. Vraiment du très joli à ce niveau-là.

La bande son est, elle aussi, réussie, la musique est omniprésente (parfois un peu trop) et elle accompagne à merveille les différents moments du jeu. Même si aucune ne se détache véritablement du lot, il faut tout de même admettre qu’il n’y a pas vraiment de fausse note dans le chef des studios de Ghibli et de Level-5.
 
Système de jeu : 14/20

Facilement accessible, le système de combat n’en reste pas moins assez pointu pour celui qui veut le maîtriser totalement. Lors des escarmouches, le soft nous offre la possibilité de contrôler les trois personnages, Oliver, Myrta et Falco, chacun avec ses compétences qui lui sont propres. Ainsi, si Oliver est plus branché magie, Falco a plus tendance à utiliser des compétences fourbes pour, par exemple, dérober des objets aux adversaires. Mais au-delà de ça, c’est vraiment l’élevage des monstres (rappelant un peu les bases de Pokémon) qui apporte une touche de stratégie aux combats puisque ceux-ci peuvent être invoqués par n’importe quel protagoniste et ont évidemment des capacités différentes, peu ou prou utiles en fonction du type d’ennemi rencontré.

Pour ce qui est les déplacements sur la carte, on reste dans du RPG classique avec un « open world » classique façon Dragon Quest où progressivement le joueur va découvrir de nouveaux moyens de transport (bateau, Dragon, …) qui lui permettront de découvrir l’ensemble de la map. Enfin, mention particulière pour le Grimoire (sorte de didactiel géant où se trouve l’ensemble des compétences en magie, en alchimie et autres qui peuvent être apprises en cours de partie) entièrement traduit en français.

Durée de vie : 16/20

Sincèrement, la durée de vie est tout ce qu’il y a de plus honnête et c’est avec plaisir que l’on arpentera l’univers de Ni no Kuni pendant une bonne trentaine d’heures, ce qui est un bon compromis pour ce type de jeu. Et même si parfois certaines missions s’avèrent parfois un peu répétitives (la restauration de la baguette Lumens s’avère quand même un peu longue), l’expérience reste plutôt bien calibrée en termes de succession d’événements et on s’ennuie rarement. Les quelques aller-retours que l’on est obligé de se farcir à quelques moments de l’histoire sont rendus beaucoup plus agréables dès le déblocage du dragon qui permet de survoler rapidement la worldmap. Quant au farming, il est rarement rendu obligatoire et c’est sans contrainte de level-up qu’on avance dans le soft.

Les joueurs désireux de prolonger leur expérience dans le monde de Ninokuni seront satisfaits puisque les quêtes annexes sont en nombre fort important. Loin d’être fastidieuses, elles ont été imaginées par les développeurs contre des prolongements de l’histoire principale et, contrairement à d’autres softs où elles ne sont finalement que des add-ons dispensables, restent quasiment obligatoires pour le joueur qui s’est incrusté dans le monde d’Oliver. Outre le côté « capture et élevage de monstres » du jeu qui prendra inéluctablement du temps si on s’y passionne ne fût-ce qu’un peu, il faut noter la quête des avis de recherche, le Tournoi de Salomon ou encore l’alchimie comme tant de choses (intéressantes) à faire une fois l’aventure principale terminée. Un second boss de fin est d’ailleurs prévu pour les joueurs qui auront pris la peine d’aller jusqu’au bout des quêtes annexes, ce qui motive encore plus à approfondir l’expérience à 100 %. Même si le non-fanatique ne s'y essayera pas forcément une fois le soft terminé, elles ont au moins le mérite de ne pas être rébarbatives.

Scénario : 14/20

Le point de départ de cette histoire est simple : Oliver, jeune garçon de treize ans, perd sa maman dans un accident tragique et décide de tenter de la retrouver, accompagné d’un esprit caustique Lumi, dans un monde issu d’une autre dimension. Arrivé dans ce monde, on lui annonce qu’il en fait la seule personne qui puisse battre la Sorcière Céleste, personnification du mal. Si le plot est mignon, guilleret et que le script concerne une fois de plus un affrontement somme toute assez classique entre le Bien et le Mal, le propos délivré reste malgré tout touchant. Ici, pas de côté fleur bleue exacerbé, juste une histoire, un conte pour les enfants bien réalisé et au script parfois plus profond qu’il n’y parait. Point évidemment de réflexion métaphysique ou philosophique mais un agréable périple initiatique d’un jeune enfant qui découvre la dureté et l'âpreté de la vie (le thème de la mort y est abordé en filigrane).

Note Générale : 14/20

Alors qu'on pouvait s'attendre à une trame classique de high fantasy (enfant élu qui doit affronter les forces du Mal), les développeurs sont quand même allés plus loin en rendant un périple à la fois touchant et initiatique. Et même si on ne frôle pas le classique de la narration (loin s'en faut), la quête de Oliver est suffisamment bien amenée pour qu'on s'y intéresse durant quelques dizaines d'heures, ce qui est déjà pas mal. Derrière cette histoire, on retrouve la maîtrise du studio Ghibli qui rend féérique ce conte pour enfants en y ajoutant des décors en cell-shading parfaitement maitrisés et des cinématiques enchanteresses afin de rendre le monde de Ni no Kuni passionnant au possible. 

Alors certes tout n’est pas parfait pour autant et il faut bien admettre que le soft n’a pas ce petit « je-ne-sais-quoi » qui le transcende pour en faire un grand jeu (personnages secondaires peu développés ? quête qui tourne quand même en rond ? histoire somme toute assez banale et sans grand rebondissement ?) mais l’ensemble reste agréable et surtout dépaysant.

Jaquette : 16/20

Une illustration dans le style des RPGS de l’ère 32-bits. Vachement sympathique.
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Ni no Kuni - RPG - PS3 [14]
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