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 Far Cry 3 - FPS - 360/PC/PS3 [16]

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AuteurMessage
MR Fishy Fi$h
Sergeant-Major
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MR Fishy Fi$h


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Far Cry 3 - FPS - 360/PC/PS3 [16] Empty
MessageSujet: Far Cry 3 - FPS - 360/PC/PS3 [16]   Far Cry 3 - FPS - 360/PC/PS3 [16] Icon_minitimeMer 28 Aoû - 8:51

Far Cry 3 - FPS - 360/PC/PS3 [16] Front

Far Cry 3
"Very Bad Trip"

Sortie: Novembre 2012
Développeur: Ubisoft Montreal
Editeur: Ubisoft



Réalisation :
16/20


Rook Island est un lieu véritablement fascinant. Malgré la tâche qu’ils affrontaient (terrain de jeu quand même conséquent), les graphistes d’Ubisoft ont réussi une véritable prouesse en modélisant cette fameuse île. Revenant à ses premiers amours, Far Cry nous offre, comme dans son épisode premier, un bac à sable paradisiaque aux décors à la fois détaillés et variés. L’interaction avec l’environnement est poussée et ce n’est que rarement qu’on aura vu une faune aussi réactive. Que ce soit les félins, les mammifères, les reptiles et autres joyeusetés, il est presque impossible d’espérer faire l’aventure sans y être confronté un jour ou l’autre car, dotées d’un comportement totalement autonome, certaines de ces bêtes n’hésiteront pas à intervenir directement dans le gameplay dès qu’elles en auront l’occasion. Que ce soit un tigre libéré de sa cage qui vient attaquer les mercenaires que l’on combattait ou un bovidé qui vient perturber une partie de chasse d’une charge brutale, l’île de Rook Island, bien que merveilleuse, n’en reste pas moins farouche.

Et ce n’est pas tout. Car si certains s’attendent à une répétition (certes plus complète et plus jolie) de l’île de Far Cry 1, ils sont bien loin du compte. Ici, on le voit, les réalisateurs n’ont pas voulu rester dans le statu quo et ont pris l’initiative de proposer avec cet opus une atmosphère inédite de « trip hallucinogène ». Champignons, pilules, élixirs en tout genre, tout est fait pour transporter le joueur dans une autre dimension dans laquelle, soumis entre autres à un rite initiatique propre aux tribus peuplant l’île, il devra combattre bien des hallucinations. Le mélange des genres, bien qu’improbable, opère à merveille et donne une ambiance tout particulière car différente à bien des égards aux autres jeux du même genre.

La bande son est un véritable délice. Si les réalisateurs ont fait un boulot plus que correct sur les thèmes et les bruitages (et si l’ensemble n’est pas transcendant, il faut quand même les féliciter pour le travail global accompli), c’est surtout en ce qui concerne l’ajout de pistes musicales qu’ils ont réussi à insuffler une autre dimension au soft. Paper Planes de MIA en introduction, Skrillex lors d’une mission mémorable où l’on brûle des champs de cannabis ou encore Ride of the Valkyries de Wagner à bord d’un hélicoptère quittant le champ de bataille sont autant d'exemples de ces petites touches anodines mais pourtant géniales qui peuplent le soft.

Système de jeu :
16/20


Rook Island est un lieu où le joueur trouvera vite ses marques. Avec la généralisation des commandes « Call of Duty », impossible de se sentir surpris une fois la manette en main. La gâchette gauche pour viser, droite pour tirer, le stick gauche pour courir et celui de droite pour les attaques au corps à corps : pas d'étonnement, on reste inévitablement dans les standards des FPS « gros budget » actuels. Là où Far Cry tire son épingle du jeu, c’est dans la diversité des actions que l’on peut faire. Que ce soit dans les armes que l’on a à sa disposition, les pouvoirs que l’on acquiert au cours de l’aventure, l’aspect arcade est toujours mis en avant. Et c'est vraiment grisant pour les joueurs qui ne veulent pas se prendre la tête quand ils jouent à Far Cry. Les reproches faits au deuxième épisode de la saga ont bien été pris en compte et l’accent est davantage mis sur le plaisir de jeu.

Le contenu est lui varié : les missions sont nombreuses et nécessitent des compétences diverses que l’on apprend au fur et à mesure de l’aventure. Courses contre le temps, recherche d’artefacts, missions de chasse, prise de pouvoir de camps de mercenaires ou encore customisation en tout genre des attributs ou de l’armement, tout a été mis en place pour utiliser au mieux possible les nombreuses ressources de gameplay du soft. Et si certaines trouvailles sont peu convaincantes (l’escalade des pylônes, sorte d’ersatz d’un Mirror Edge du pauvre), il faut bien admettre que rares sont les FPS actuels à proposer autant de contenu offline ou encore un terrain de jeu aussi vaste.

Durée de vie :
16/20


Rook Island est un lieu où l’on aime se perdre. En effet, l’île regorge de vie. Que ce soit par les animaux sauvages aux comportements belliqueux, les nombreuses quêtes variées que l’on peut accomplir en marge de l’aventure, les diverses customisations (armes, compétences et autres) ou encore les nombreux trésors graphiques que l’on peut être amené à découvrir en explorant les recoins de l’île, toutes les composantes de l’open world sont réunies pour permettre au joueur de prendre son pied sans pour autant devoir suivre le tracé prédéfini d’une histoire principale.

Quant à l’histoire sensu stricto, elle prendra quand même plus d’une quinzaine d’heures, ce qui est un joli challenge comparé aux durées de vie des autres FPS de cette génération qui lorgnent plus du côté de la demi-douzaine d’heures que de la dizaine. Et le plaisir de jeu ne s’arrête pas puisqu’un mode coopération est proposé en marge de l’aventure principale. Bien sûr, le mode s’avère beaucoup plus scripté et simpliste que celui qu’on a le plaisir de traverser en solo mais il a au moins le mérite de permettre à un frère d’arme de s’abandonner dans l’univers de Rook Island l’arme au poing. Dans cette même optique, un éditeur de niveau a été implémenté dans le soft et il ravira évidemment les amateurs de défis en tout genre. Enfin, reste l’inévitable multi FPS (même si fort perfectible) qui permettra aux plus motivés de doubler leur compteur d’heures passées sur cet opus.

Scénario : 16/20

Rook Island est un lieu véritablement captivant. Parachuté dans un monde qu’il pensait idyllique mais qui se révèle en fait extrêmement dangereux, notre héros, Jason Brody, et sa bande d’amis représentent à merveille le cliché du touriste citadin dans toute son insouciance. Rapidement confronté aux cartels de la drogue qui sévissent sur l’île, kidnappant notamment de riches touristes pour obtenir de jolies rançons, Jason va être amené à changer sa perception du monde, à révéler sa nature bestiale et à finalement prendre les armes pour libérer ses amis. Et dans ce trip initiatique véritablement envoûtant, Jason va rencontrer des tarés en tout genre. Pas le genre de cinglé ennuyeux et plat. Non, non. Mais plus le style à doper l’histoire à coup de charisme et de dialogues savoureux. Et à ce jeu-là, Vaas Montenegro remporte largement la palme. Complètement dérangé, sous hallucination permanente, le mercenaire captive littéralement le joueur par son comportement, par ses répliques et surtout par sa capacité à crever l’écran. Véritablement antagoniste du héros, il se plaît à jouer avec ce dernier, à mi-chemin entre la folie et la logique (ce n’est pas anodin que Lewis Carroll soit autant cité), ce qui le rend à la fois détestable et ô combien captivant. Le principal reproche (et non des moindres) est qu’on ne le voit malheureusement pas assez.

Et si, certes, tout n’est pas encore parfait, la copie rendue par Ubisoft est loin, vraiment loin, d’être mauvaise. Sérieusement, qui attendait Far Cry pour le scénario ? Presque personne. Et à juste titre puisque jusque là, le soft ne s’embarrassait pas d’un script fouillé aux protagonistes recherchés : des personnages clichés et un bon vieux scénario à la Schwarzie période eighties-nineties faisaient parfaitement l’affaire. Là, c’est carrément l’inverse, on a une narration qui sert le gameplay et non l’inverse, comme c’est (presque) toujours le cas pour des FPS grand public. Car, sans rire, quel shooter de cette génération peut prétendre disposer un background aussi captivant ? Avec autant de clins d’œil ? Une poignée tout au plus. Mais jamais au grand jamais avec une telle décontraction, une telle nonchalance car à aucun moment, il faut le rappeler, Far Cry ne se prend au sérieux. Et c’est peut-être pour ça qu’il fait autant plaisir à jouer. Même malgré des faiblesses narratives quand même évidentes tant l’histoire reste somme toute assez bateau et (presque) uniquement dopée par ses protagonistes.

En tout cas, nul doute que cette génération de joueurs n’oubliera pas de sitôt le cinglé qu’est Vaas Montenegro. Certes, le qualifier de meilleur méchant du jeu vidéo, devant Sephiroth et consorts, comme on a pu le lire sur certains sites dits spécialisés, est plus risible que crédible mais, pour une fois dans un jeu de tir, on dispose d’un vrai « villain » qui n’est pas un amalgame de clichés et ça, c’est plutôt fortiche.

Note Générale : 16/20

Rook Island est décidément le lieu le plus enchanteur de la série d'Ubisoft. Après s’être un peu perdu en Afrique, Far Cry revient à ses premiers amours : les îles paradisiaques. Reprenant le terrain de jeu du premier épisode de la saga, perfectionnant le gameplay par quelques bonnes trouvailles et le contenu par des quêtes et missions en tout genre, Ubisoft est arrivé à produire un jeu aux antipodes du second Far Cry, c’est-à-dire véritablement grisant. Gameplay fouillé et instinctif, délires en tout genre tout en restant sérieux dans l’approche, le soft se laisse jouer des heures et des heures. Et que l’on soit en balade sur Rook Island ou entrain de dézinguer l’un ou l’autre mercenaire, on ne voit pas vraiment le temps passer...

Mais sans renier le côté un peu arcade du système de jeu, c’est bien sur le scénario qu’Ubisoft nous prend véritablement à la gorge. Et pour cause, Far Cry n’était pas attendu sur ce point particulier… et pourtant, c’est bien là qu’il fait la différence face aux autres FPS standards. Entre Buck le redneck, le docteur toxicomane Earnhardt, Vaas le mercenaire psychopathe et autres personnages atypiques, il faut bien avouer que niveau casting, on est plutôt bien servi. Ajoutons à cela quelques dialogues truculents et une pincée de folie sur fond de champignons hallucinogènes et on obtient un cocktail pour le moins atypique. Et il faut bien avouer qu’à l’heure actuelle, livrer pareille copie, c’est plutôt rare. Certes, sur le plan de la technique ou du gameplay, les autres FPS ou shooters de cette génération n’ont pas grand chose à envier à ce Far Cry mais niveau ambiance, niveau personnification, il est (presque) sans égal. Car concilier de cette manière le fond et la forme, même si cela reste encore imparfait (quelques clichés narratifs, un peu de cabotinage, des quêtes pas toujours passionnantes ou encore un multi vachement anecdotique), il faut quand même saluer les développeurs pour avoir redonné ce souffle de vie à Far Cry.

Jaquette : 16/20

Dans la veine de Far Cry premier du nom, la jaquette est bien foutue. Le plus singulier, c’est qu’elle ne représente pas le protagoniste principal ni encore l’ennemi final à abattre mais bien un sous-fifre. Mais quel sous-fifre ! Débordant de charisme jusqu’à la folie, Vaas Montenegro crève aussi bien l’écran que la jaquette…
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