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 Eternal Sonata - RPG - 360/PS3 [13]

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AuteurMessage
MR Fishy Fi$h
Sergeant-Major
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MR Fishy Fi$h


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Eternal Sonata - RPG - 360/PS3 [13] Empty
MessageSujet: Eternal Sonata - RPG - 360/PS3 [13]   Eternal Sonata - RPG - 360/PS3 [13] Icon_minitimeMar 12 Mar - 17:56

Eternal Sonata - RPG - 360/PS3 [13] Eternal-sonata-cover

Eternal Sonata
"La valse du Petit Chien"

Sortie: Octobre 2007
Dévéloppeur: Tri Crescendo
Editeur: Namco


Réalisation : 14/20


Alors, oui, évidemment, le jeu est haut en couleurs (on gardera en souvenir des décors de cartes postales comme ceux des Monts Aigus) mais finalement, c’est loin d’être aussi éblouissant qu’annoncé. Même si le but non avoué des développeurs était de mettre l’accent sur le côté festif, féerique du soft, on se demande quand même s’il était nécessaire d’utiliser une palette de gammes aussi colorée. A la limite, on se doute, ne fut-ce qu’en regardant la jaquette du soft, que ce dernier se repose graphiquement en grande masse sur les poncifs du genre J-RPG mais de là à ce que le rendu final sonne aussi enfantin, il y a là un pas que nous n’aurions pas franchi. Comme celui de rendre le protagoniste principal, l'illustre compositeur Frédéric Chopin aussi kawai… ce qui est quand même aux antipodes du personnage en lui-même, surtout à ce moment précis de sa vie. A se demander si les graphistes qui ont travaillé sur ce jeu ont réellement lu le script...

L’ambiance musicale est agréable, certaines compositions sont de bonne fracture et les bruitages suivent également cette ligne de conduite. On retrouve ci et là des véritables compositions de Chopin qui viennent rehausser encore la qualité sonore du soft. Même si, finalement, on regrettera d’en avoir que si peu. Ce qui peu compréhensible en ce sens que toutes les œuvres de Chopin sont actuellement tombées dans le domaine public de sorte qu’il était possible d’en utiliser davantage pour doper la qualité sonore de l’environnement. Parce que, certes, le compositeur d’Eternal Sonata a fait un excellent travail sur ce projet et peut s’enorgueillir de proposer des thèmes qui collent, somme toute, assez bien avec l’univers du jeu. Mais bon, des musiques de Chopin dans un jeu qui traite de la vie de Chopin, c’est quand même le must.

Système de jeu : 16/20

Pas de surprise sur ce point particulier, Tri-Ace a l’expérience en la matière et nous a pondu un système de jeu plus qu’agréable. Néanmoins, tout n'est évidemment pas parfait et malgré la sensation de « très bon » globale, il reste quand même trois petits défauts qui atténuent la qualité du soft : le bestiaire relativement peu fourni, le respawn automatique des ennemis bien chiant à la longue et des décors parfois linéaires où chaque environnement se termine inéluctablement par un affrontement contre un boss.

Pour le système de combat, pas de reproche à faire tant il reste intéressant et ce tout au long de l’histoire puisqu’il évolue en même temps que les personnages (sic) au travers d’une grille de niveaux. Plus le niveau de combat est élevé, plus les possibilités en combat sont nombreuses et dévastatrices mais en contrepartie, plus le gameplay devient exigeant, obligeant le joueur à user de timing et de maîtrise pour sortir les attaques qu‘il souhaite, ce qui est extrêmement bien pensé. Sans oublier d’autres spécificités propres au terrain de combat (qui apparaît à chaque fois qu’on engage un affrontement) qui influence le type des attaques spéciales pour peu qu’on se trouve sur une zone d’obscurité ou de lumière ou encore qu’on se trouve loin ou près de son adversaire.

Les personnages ont tous des capacités différentes qu’il conviendra d’apprivoiser au fur et à mesure de l’aventure pour en tirer le meilleur parti. Même si dans la pratique les combattants (en nombre conséquent) qu’on utilisera majoritairement durant les phases de combat seront peu ou prou les mêmes (par exemple, Harpe qui sera sur-utilisé) tant certains sont inutiles, il  n'empêche que la diversité des possibilités peut laisser songeur. Surtout qu’ici les affrontements contre les boss sont loin d’être des sinécures. Encore plus dans la version PS3 (où la difficulté a été revue à la hausse), ils nécessitent une bonne maîtrise des capacités et des timings précis en plus d’une stratégie efficace qui tienne compte des faiblesses et des points forts des opposants. Ce qui évidemment jouissif une fois le combat remporté. Mais ô combien frustrant pour le novice quand il vient à échouer pour la sixième fois consécutive. Et à ce titre là, des adversaires comme Tuba, Dolce ou l’assassin de Valse constitueront des morceaux de choix pour le joueur en quête d’affrontements solides.

Durée de vie : 15/20

Le principal reproche qui a été fait par bon nombre de joueurs concerne la durée de vie, estimée beaucoup trop courte. A notre humble avis, cette critique est infondée. Tout simplement parce qu'une fois l'aventure principale terminée, on est quand même dans les alentours de la vingtaine d'heures de jeu, ce qui est souvent la moyenne pour un A-RPG. Alors, certes, certains détours (on citera notamment les pérégrinations dans le bateau pirate ou encore la quête du cimetière) sont franchement évitables tant on sent qu'ils ont été uniquement rajoutés pour rallonger la durée de la galette mais c'est malheureusement le fardeau de bon nombre de jeux de rôle et il serait quand même dommageable de retenir à décharge d'Eternal Sonata cet élément que bon nombre de rôlistes passent sous silence dans leurs jeux de rôles favoris.

Surtout qu'ici, on peut facilement prolonger l'aventure d'une bonne dizaine d'heures en s'acquittant des diverses quêtes annexes. Pas de sentiment de « trop plein » ici, les quêtes secondaires ont été prévues en nombre suffisant pour que, d'un côté, on s'y intéresse mais d'un autre, on évite de s'en lasser trop vite. Quant aux donjons rajoutés à l'occasion de la sortie du soft sur PS3, ils participent également à remplir sa longévité de belle manière. D'où notre interrogation sur les critiques les plus récurrentes vis-à-vis d'Eternal Sonata.

Scénario : 12/20

L’idée de traiter des derniers jours de la vie de Chopin dans un jeu vidéo est absolument géniale. Sur le papier, faire entrer le joueur lambda (et accessoirement le faire participer) dans un monde idyllique que se serait créé le compositeur polonais dans les derniers rêves qui auraient précédés sa mort pouvait être une source de fantasmes pour l’aficionado de RPG en quête de nouvelles sensations. Parce que là, l’idée était tout bonnement unique voire même révolutionnaire. Mais seulement sur le papier…

Parce qu’en l’espèce, après quelques heures à jouer à Eternal Sonata, l’histoire ne fait finalement pas de différence avec celle d’autres J-RPG classiques pour ne pas dire niais. Une vague histoire de conspiration impliquant de la poudre minérale qui transformerait les hommes en monstre, avec un grand méchant qui voudrait contrôler le monde, ça reste dans le domaine du déjà-vu et du guilleret, pour ne pas dire plus. En outre, les implications politiques voulues complexes restent finalement légères et le script est trop court et trop vite bouclé pour qu’on puisse prolonger la réflexion. Et Chopin dans tout ça me direz-vous? En fait, il s’agit ni plus ni moins que d’un personnage jouable au même titre que les autres. Enfin, à divers moments de l’histoire, généralement vers la fin d’une chapitre, une voix-off apparaît et nous narre un passage de sa « vraie » vie sur fond d’images fixes. Et c’est tout…

Ce qui est léger au vu des ressources immenses offertes par le plot de départ. Sans remettre en cause le travail des scénaristes, un studio d’animation japonaise, par exemple Gibli, aurait pu pondre une histoire absolument fantastique. A contrario, ici, on ne tape que dans le basique et cela ne fait malheureusement pas rêver. Dans l’histoire principale, on se retrouve à contrôler Chopin lui-même mais à aucun moment, on a l’impression de contrôler autre chose qu’un pion d'une équipe interchangeable. Il y a certes un parallèle entre le monde réel et le monde rêvé mais ce lien entre la réalité et l’imaginaire est trop limité et aurait mérité d’être mieux travaillé que ça. A la limite, en extrapolant, les développeurs auraient pu nous permettre de jouer dans le vrai monde de Chopin, mettant en scène des flashbacks avec le moteur de jeu pour renforcer la personnification et étoffer ainsi la complexité du protagoniste principal.

Note Générale : 13/20

Avec ce soft, on avait là une vrai possibilité de sortir de ce carcan J-RPG cell-shading aux codes figés depuis de nombreuses années. On avait l’opportunité d’explorer les univers du réel, de l’imaginaire et du rêve tout en suivant une fresque historique légèrement détournée. Mais finalement, on ne pourra rester que déçu. Non pas sur le soft en lui-même (qui reste quand même de bonne composition et qui tient la route nonobstant son côté déjà-vu) mais sur le standstill des développeurs qui n’ont pas cru nécessaire de pousser davantage l’interaction entre les deux mondes, celui du rêve et de la réalité. Pourtant, au vu de l’idée de départ, il y avait la possibilité d’utiliser de nombreuses ressources scénaristiques afin de servir le récit.

Là, on a finalement l’impression que les développeurs n’ont utilisé que 20 % de leur imagination. Et alors qu’on s’attendait à quelque chose de fouillé, à mi-chemin entre le détournement biographique et le plaisir du jeu de rôle, on ne reçoit que quelque chose de basique, sans rapport et sans fil rouge. Chopin est malade, il rêve d’un monde kawai, Chopin meurt, fin du jeu, sans plus, sans autre réflexion...

Reste donc un gameplay aux petits oignons comme Tri-Ace sait si bien les faire. Avec des combats relativement grisants (rendant le level-up beaucoup moins ennuyeux) et qui permettent de nombreuses possibilités. Suffisant pour s’essayer au soft? A tout le moins, nous pouvons affirmer que les amateurs de J-RPG y trouveront évidemment leur compte car malgré les défauts que l’on a pu énumérer ci-dessus, le soft est globalement réussi. Pour les autres, restera l’amertume de se dire qu’avec un matériau de base de cette imagination, les développeurs auraient pu sortir un petit bijou… mais qu’au final, ils ont préféré rester dans le classique pour nous offrir qu’un J-RPG parmi tant d’autres. Parfois, la prise de risque et la volonté de sortir des sentiers battus ont du bon…

Jaquette : 13/20

Une jaquette sympathique, fort colorée, mais au final, sans grande personnalité. Décidément, Polka en gros plan n'est pas une bonne idée et cela ne passe pas vraiment...
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Eternal Sonata - RPG - 360/PS3 [13]
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